vendredi 29 novembre 2013

Maldita Castilla


Putain, j'ai plus de pièces de 10 balles... J'vais regarder sous la machine!

 Résumé éditeur

"Défendez votre royaume ... Pour Dieu et la Castille!

La complainte d'une jeune sorcière qui a été transformée par des démons... Guidez Don Ramiro à travers les terres maudites de Tolomera et expulsez le mal qui est entré dans le royaume de Castille!

Maldita Castilla est un jeu d'arcade et d'action, prenant ses racines dans les mythes de l'Espagne et du reste de l'Europe. Le style graphique est brut, fait avec une palette de couleurs limitée, comme dans l'ancien temps, simulant les anciens écrans. La musique a été composée avec une émulation de la puce sonore Yamaha YM2203, afin que le jeu est un rendu sonore  typé "arcade".

Il rend hommage à des
classiques du jeu d'arcade (1985-1987), comme Ghost'n'Goblins, Tiger Road, Black Tiger, Shinobi, Rygar, Karnov, cheval de Troie et bien d'autres ... Puisant ses influences dans la peinture et des lieux médiévaux, Maldita Castilla est inspiré par le meilleur récit de chevalerie jamais écrit : Amadis de Gaule."

 Source, mais traduit par moi-même: http://www.locomalito.com/



L'avis du VieuxGeek: god save the Castille :D

Oui, je dis carrément oui. J'en avais plein les miches des jeux où il fallait passer 3 heures avant d'attaquer un début de scénario. Et les cinématiques à rallonge... Dans Warcraft 2, c'était bien. Maintenant, j'en profite pour préparer ma bouffe à emmener au boulot. Et je commençais à avoir fait le tour de mes jeux favoris en émulé. Que faire? Simple: télécharger gratuitement Maldita Castilla!

On est très proche d'un ghouls and ghosts / Ghosts and goblins de part l'ambiance et le gameplay. En un peu moins dur, faut pas déconner (même si on en chie tout de même dans Maldita Castilla). La jouabilité? 2 boutons. Sauter, et tirer des trucs. Parfait! 5 ans sur la Xbox, et je confonds toujours RB et RT. Donc, vert je saute, bleu je tire... En route, papi! J'appui sur start (putain, une troisième touche. Vais-je m'en sortir?), et je vais crever dans tous les recoins de tous les niveaux pendant une bonne heure. 

Ce que j'aime, c'est refaire le niveau 1 et 2, crever, refaire le niveau 1 et 2, crever, arrêter l'ordi. Refaire le niveau 1 et 2, crever, refaire le niveau 1 et 2, crever, oui j'arrête c'est lourd. Mais ça me rappelle l'époque bénie des 8 et 16 bits... Bon, j'exagère un peu parce qu'ici, les continus sont infinis...

La bande son est bien sympa, et j'adhère carrément au design du jeu. Les mondes sont bien ficelés, les boss originaux. 


Boss de meeeeeeerde!


Conclusion

Louper un jeu gratos aussi bien? Surtout pas! C'est ici que ça se charge:

http://www.locomalito.com/  (en plus, y a Hydorah qui est terrible! Un article suivra)
ou
http://www.jeuxvideo.com/telecharger/jeux-et-demos/00014900-maldita-castilla-pc.htm

 Que dieu bénisse la Castille!

mardi 26 novembre 2013

Batman: Knightfall Tome 1


Fiche technique

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure
Collection: DC Classiques
Editeur: Urban Comics
Date de sortie:   6 juillet 2012
Pagination: 352 pages
Format: 171 x 264mm
Prix: 28.00 €
Scénario: Collectif – Dessin: Collectif


Résumé

En planifiant l’évasion de tous les criminels de l’asile d’Arkham, Bane exécute le premier mouvement d’un plan minutieusement pensé. Son objectif est simple : détruire physiquement et mentalement le Chevalier Noir. [SPOILER] Acculé, exténué, Batman est contraint de faire appel à ses dernières forces pour finalement s’avouer vaincu, pour la toute première fois. [FIN SPOILER]


N.B: Ils sont sans pitié les éditeurs, ils nous spolient la fin directement dans le synopsis!



L’avis du VieuxGeek : bien  :o

Ce qui est bien avec cette saga Batman, c’est qu’elle permet à tous ceux qui ne sont pas familier avec l’univers Batman de raccrocher les wagons. Le synopsis de base (cf. résumé) nous amène à rencontrer tous les vilains principaux de la série (Poison Ivy, le pingouin, le joker, l’épouvantail, Amygdale, le ventriloque, le sphinx, le chapelier fou, killer croc, Zsasz, Stirk, Firefly, Maxie Zeus…), ainsi que le petit nouveau de l’époque (les 90’s) : Bane. On reste donc dans les sentiers battus, mais c’est de bonne facture (en gros,  Batman rencontre un vilain par chapitre).
Le dessin est… normal. Plus « typé-comics » tu meurs. Ce n’est pas ce qui attire en premier quand on ouvre le bouquin pour la première fois (c’est vrai que sur les étagères des libraires, il est rangé à côté de la cour des hiboux…). Honnêtement, c’est même un peu repoussant...
Mais il y a un sacré paquet de pages (franchement, le ratio prix/pages est tout à fait honnête), et on se plonge dans l’univers avec plaisir. Les chapitres s’enchainent, et on attend gentiment que Batman [SPOILER] se fasse péter les dents par Bane. [FIN SPOILER]

Allez Batman, bute-le ce clown !

Conclusion

Un album « classique ». Ca tombe bien, il appartient à la collection « DC Classique ». Bref, vous voyez ce que je veux dire.
Un bon Batman, mais beaucoup sont mieux ! Pour les collectionneurs ou les fans de Bane.

samedi 23 novembre 2013

Elric - Tome 1 - Le trône de rubis



Fiche technique

Scénariste : Julien Blondel
Dessinateur : Robin Recht
Dessinateur : Didier Poli
Dessinateur et Coloriste : Jean Bastide
D'après le roman de Michael Moorcock
Genres : Aventure, Fantastique
Editeur : Glénat
Collection : Grafica
Format : 240 x 320 mm
Pages : 48 pages
Prix: 14.95€



 Résumé éditeur

Empereur de l’antique île aux Dragons de Melniboné, Elric, albinos et malade, règne sur un peuple plurimillénaire à la puissance héritée des dieux. Mais sa santé fragile l’oblige à user de drogues et de magie pour survivre. Son cousin Yyrkoon, qui méprise ces faiblesses, tente de remettre en cause sa légitimité à posséder le trône de rubis. Apprenant qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric saisit l’occasion pour tenter de restaurer son autorité. Il va révéler ainsi une personnalité complexe, mais aussi son allégeance aux sombres desseins d’Arioch, le plus puissant des Seigneurs du Chaos…


L’avis du VieuxGeek : fan à mort :twisted:

Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins : cette B.D est un putain de chef d’œuvre. J’avais lu il y a un paquet de temps déjà le cycle d’Elric , et je dois bien avouer que je préfère quinze fois son adaptation en B.D (je sens des puristes réticents…). 

D’emblée, on s’en prend plein les yeux. Tout est grandiose, les illustrateurs ayant fourni un travail sans fautes (bien joué les gars !). On (re)découvre Melniboné la décadente dans toute sa splendeur et son horreur, ainsi que des personnages hauts en noirceur tel que l’infâme docteur Jest. 



Les auteurs parviennent à bien faire ressortir le caractère ambigüe du héro éponyme (ou anti-héro, c’est selon), aux travers de scènes bien pensée (notamment les rencontres avec son frangin Yrkoon).

Au niveau mise en page, on tape dans le grandiose et l’épique. La bataille entre les Melnibonéens et les barbares dans le labyrinthe suffit à convaincre. On dirait des pages des Chroniques de la lune noire ou de Requiem, avec peut être même plus de talent. C’est peu dire ! (Bon, ok ils sont trois dessinateurs à faire Elric, alors qu’Olivier Ledroit se débrouille seul comme un grand...). Et que dire des rencontres entre Elric et les différentes entités plus ou moins démoniaque ? En un mot ? Fantastique.


Conclusion

Je suis fan. Tout autre commentaire serait inutile. La suite, vite !

N.B: Julien Blondel est un auteur plein de talent. Il a participé à l'écriture de tas de JDR que j'adore (Polaris, L5R, Dark Earth....). C'est un bon, je vous l'ai dit!

mardi 19 novembre 2013

La splendeur du pingouin




Fiche technique


Scénario : Gregg Hurwitz & Jason Aaron
Dessin : Szymon Kudranski & Jason Pearson
Editeur : Urban comics
Collection : DC Némésis
Date de parution : 5 Juillet 2013 –
Nb de pages : 144 pages (récit complet + une autre histoire courte)
Prix : 15€


« La splendeur du pingouin » visite les origines du personnage éponyme, au travers d’une histoire d’amour et de ses démêlés avec le chevalier noir. Après Bane (« La revanche de Bane » : http://www.dcplanet.fr/25906-review-vf-la-revanche-de-bane), c’est au tour du pingouin de se retrouver sous les feux de la rampe dans un livre qui lui est consacré.


Résumé

« - Vous… Vous n’allez pas me faire de mal, hein ?
- Nooon. Laissez-moi vous dire ce qu’il se passe. En ce moment… Dans votre monde, votre patron a découvert des incohérences dans vos chiffres de ventre trimestriels. Un peu d’expertise comptable modérément complexe montre que vous lui avez escroqué une jolie petite somme.. Vos parents ont fait un détour imprévu durant leur escapade du week-end. En haut d’une falaise leurs câbles de freins semblent avoir été érodés par la rouille. [...] Et Jenny. Ah, chère Jenny. Un psychopathe en plein délire compte la piquer avec une aiguille infectée […] …en ce moment même. »

Cobblepot n’est peut être pas le plus athlétique, le plus grand des adversaires de Batman, mais certainement le plus intelligent. « Ceux qu’Oswald veut… Oswald l’obtient ».

[ATTENTION : SPOILER]  « La splendeur d u pingouin » visite donc le parcours du pingouin au travers de l’amour qu’il éprouve pour sa mère, de la haine qu’il a pour son père et ses frères, de l’espoir que lui apporte sa rencontre avec Cassandra, et de la sordide désillusion qui s’en suivra… [FIN SPOILER]



L’avis du VieuxGeek : Très bien Very Happy

C’est avec « La splendeur du pingouin » que j’ai commencé ma première incursion dans les Batman en comics. Mieux vaut tard que jamais… Et je m’attendais plutôt à un récit d’action musclé, plein de testostérone, de Bat-Truc qu’on sort de la pochette du slip et de gros méchants vilains faisant leur évasion hebdomadaire de l’asile d’Arkham. Erreur sur toute la ligne ! Mais la surprise fut bonne.

Nous observons dans ce livre de quelles manières le pingouin gère son business, ses relations sentimentales, etc. Le tout s’apparente bien plus à un polar violent et sombre qu’à un récit à la Batman. Il n’y a que peu d’action, et on s’immerge rapidement dans la peau de ce vilain pingouin, détesté et craint de tous (mais nous, on se met à vraiment bien l'apprécier!).  Le tout servi sur un plateau d’argent par le dessinateur Szymon Kudranski (je kiffe ce gars. Je l’ai connu en lisant la nouvelle série Spawn. Pour en savoir plus sur Kudranski, c’est ici : http://www.spawnchronicles.fr/auteurs-dessinateurs/szymon-kudranski/). Au fur et à mesure de l’histoire, on en vient à vouloir que Batman crève et qu’il laisse le pingouin mener sa vie malsaine en paix. Même les plus grands sociopathes ont le droit d’être peinards, non ? Non ? Bon d’accord… N’empêche qu’on s’en fout que Batman l’attrape car, on le sait depuis presque 70 ans, la prison d’Arkham n’a pas de budget pour mettre des cadenas aux cellules.

Un second petit recit est en fin de livre ("Rira bien..."). Sympatoche sans plus. Et niveau dessin, on plonge par rapport à Kudranski...

En conclusion

Vous adorez ce personnage ambigüe qu’est le pingouin ? Vous aimez les polars glauques sans trop d’actions ? Vous allez aimer. Mais si vous cherchez de la baston à outrance, rabattez-vous sur la cour des hiboux (une série excellente, critiquée sur le blog). 
La messe est dite !

samedi 16 novembre 2013

La ligue des gentlemen extraordinaires: le dossier noir

http://www.bdgest.com/rotator/images/1378_rot.jpg




O'Neill, Kevin
Paru le 23/10/2013)
Prix : environ 29 euros
Panini Comics
28,5 x 19cm


Synopsis

L'histoire se passe dans les années 50, et le temps a passé. La Ligue des Gentlemen Extraordinaires est aujourd'hui dissoute. Mais Mina Murray et Allan Quatermain sont de retour et ils veulent des réponses. Ce duo d'immortels a pour mission de retrouver le mystérieux Dossier Noir, un ouvrage contenant tous les secrets de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, retraçant son histoire depuis le commencement.


L'avis du VieuxGeek: pour fans only study

En tout premier lieu, il faut savoir que ce livre est une B.D/pas B.D. J'espère que c'est devenu plus clair pour vous d'un coup! Je précise: le comics alterne planches BD, extrait dudit dossier noir (faux journaux, romans, extrait de pièce de théâtre), de petit document d'un autre format inséré dans le livre (on jurerait un extrait de Rubric'à'brac de Gotlib!), et même de planches BD en 3D (lunettes fournies!). A première vu, un sacré bordel qu'il va falloir digérer, surtout que les références sont nombreuses à pas forcément simples (Chtulu, ça va, je suis un geek. Elric, passe encore. Mais les autres dieux des univers de Moorcock, je ne les connais pas tous!). 

L'humour semble être très british (pince-sans-rire, c'est ça?), et, très personnelement, je n'aime pas spécialement les longs extraits des documents écrit par notre ami (mon maître de la BD à moi) Alan Moore. L'histoire version roman qu'il avait écrite dans l'intégrale de la ligue m'avait un brin fait chier. Et je dois avouer avoir eu envie de mettre des grandes diagonales parmi certaines pages de ce dossier noir pour tomber sur un peu plus de dessin. Mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de ce livre. Surtout que certains passages m'ont tout de même bien fait rire (notamment avec la nympho Fanny Hill).



Conclusion

Un album qui dépendra vraiment des goûts de chacun. Personnelement, il ne m'a pas emballé à fond, comme l'avait fait l'intégrale citée plus haut. Un livre à réserver avant tout aux fans hardcore (prononcer à l'anglaise "AWD-COWE") de la série.

mardi 12 novembre 2013

Civil War Tome 1






Fiche technique

Scénaristes : Bendis (Brian Michael), Millar (Mark)
Dessinateurs : Collectif (...et ils sont pas tous bons!)
Coloristes : Collectif
Editions : Panini Comics
Collection : Marvel Deluxe
Nb de pages : 290 pages
Prix : 27 euros environ


Résumé

« Lors d'un affrontement entre un groupe de super héros et de supers vilains, 600 habitants de la ville de Stamford sont tués.
L'opinion publique se retourne contre les super héros, les jugeant responsables et le gouvernement américain promulgue alors une loi, le Super-Human Registration Act (Loi de recensement des Super-Humains). Tout super héros doit désormais se faire recenser, révéler son identité secrète aux autorités, suivre une formation appropriée, et travailler aux ordres du gouvernement. S'ils ne se plient pas à cette loi, ils seront arrêtés et placés en détention dans des prisons prévues afin d'accueillir les super-héros entrés dans l'illégalité.

Cette série va se voir opposer Pro-loi, dirigés par Iron Man et Anti-loi, Captain America à leur tête, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer ! »

Source : http://www.coinbd.com/series-bd/civil-war-marvel-deluxe/tome-1/



L’avis du VieuxGeek : j’aime Smile

…Mais une chose est sûre : si vous n’aimez pas spécialement les super héros de l’oncle Sam, passez votre chemin !
Dès la première page, on est soufflé par la qualité du dessin. Steve McNiven, retenez bien ce nom : il a un sacré talent. A part ça ? Et bien, pas mal de choses. Tout d’abord, on a le droit à l’intégral des héros en collant du catalogue Marvel. Non, pas besoin de tous les connaître, on s’en fout. Deuzio, et ça c’est super étrange, des super héros et super vilains (j’ai toujours adoré le titre de « Super Vilain ») se font allègrement buter, et ceux de manière définitive semble t-il (sauf si les scénaristes trouvent le moyen de réparer un cerveau/steak haché). On sent une volonté de faire une purge par le vide dans l’univers Marvel. Et ça, c’est vraiment très bon ! Enfin ! Qu’ils crèvent ! (Qui ça ? Peu importe, on en a marre des Abeille-Man et autres gros nazes du genre. Ceux-la, je les préfère dans HéroCorp!)

Le scénario n’est pas ce que l’on pourrait qualifier de transcendant. Néanmoins, sa force et son originalité viennent de tous les changements qu’il apporte, et qu’aucun camp ne vaut spécialement mieux que l’autre. Le lecteur reste libre de s’identifier à un parti ou un autre.


Dans ta gueule, saleté de patriote!

L’autre partie du livre est composée des épisodes 21 à 25 des New Avengers (ça vous parle? Tant mieux! Parce que moi, non...). L’histoire se laisse lire, un cran en dessous de Civil War cependant (je déteste ce défilé de dessinateurs dans les comics américains. Mais putain ce que je déteste ça ! Je crois que je vais lancer une pétition…). Les histoires ne sont pas placées chronologiquement (New Avenger se passe pendant Civil War, et non pas après comme le suggère la mise en page).

Une remarque générale, et c’est purement subjectif: je trouve que les dessinateurs de comics (c’est aussi un peu le cas dans cet album) ne savent pas franchement donner du dynamisme à leurs scènes d’actions (un comble pour le pays d’Hollywood). Les Super-Collants ont toujours des poses de merde (mouvements improbables, positions trop bizarres, etc.). Les illustrateurs feraient mieux de copier leurs presque voisins japonais qui savent carrément mieux faire !


En conclusion

Une série qui annonce un virage à 90° dans l’univers Marvel, avec un max de héros/vilains, des morts et de la castagne. Ça vous branche ? Moi, oui !

lundi 11 novembre 2013

Funérailles 1 : Fortunate Sons




Fiche technique

Auteur : Florent Maudoux
Nb de pages :  80
Format : Bandes dessinées 20 x 28
Genre : Fantastique, Fantasy
Éditeur : ANKAMA EDITIONS
Collection : Label 619
Parution : 07/05/2013
Prix : environ 14,90€


Synopsis

Rem est une immense cité où la décadence et les inégalités sociales sont omniprésentes. Un guerrier valeureux issu du peuple profite d'un grand tournoi pour se mettre en valeur et gagner la reconnaissance, mais aussi l'amour de l'héritière de la maison de l'araignée. Leur rencontre n'était pas due au hasard puisqu'elle fut imaginée par Psamathée de la Mantis, sorte d'éminence grise de la famille. Quelques mois après l'officialisation de leur relation, le couple eut le bonheur d'avoir un enfant, un garçon qu'ils nommèrent Scipio. Ce que le guerrier, devenu le général Spartacus, ne savait pas, c'est qu'un second fils, jumeau du premier, lui avait été donné. Psamathée et son épouse décidèrent  de le jeter en pâture aux porcs, de peur qu’une sombre prophétie se réalise (la chute de la civilisation actuelle). Le bébé est partiellement dévoré, mais survit grâce à l’intervention de Séraphon,  un médecin du peuple. Il fait de cet enfant son fils et l'appelle Pretorius. Il le soigne et l'élève. Quelques années plus tard, Les jumeaux se croisent de nouveau.


L’avis du VieuxGeek : J’adore cheers

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, Florent Maudoux s’est notamment fait connaître par sa série « Freaks' Squeele » (actuellement 6 volumes), qui est d’ailleurs une très bonne série (à part un volume et demi, complètement pourlingue au niveau du scénario). Ce mec est un sacrément bon dessinateur. Rien que pour ça, si vous avez l’occasion, lisez sa série. Pour info, la série Funérailles est un spin-off (c’est plus classe que « série à part mais dans le même univers ») de Freaks' Squeele, la série (illustration ci-dessous).



Revenons-en à ce volume 1 de « Funérailles ». Tout ce que je n’aimais pas spécialement dans Freak’s Squeele a ici disparu. YEAH ! Par là j’entendais un pompage de référence à gogo (Funérailles est à moitié pompé sur le héro de the blade de Tsui Hark (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12936.html) et j’en passe. C'est pénible pour un vieux geek), ainsi qu’un scénario parfois franchement léger. Il reste préférable d’avoir lu la série mère, bien que l’on comprenne sans problèmes (et que l’on apprécie) cet album.



Dans ce volume, tout est très bon : dessins, scénario accrocheur, univers beau et tragique. J’ai adoré le format du livre et sa mise en page (les pages noires, ça claque grave). Bon, l’auteur  a pompé l’ambiance de La cité des enfants perdus. Mais je ne lui en veux pas (si tu me lis M. Maudoux, arrête de pomper si grossièrement les idées! Ça n’en sera que mieux)…

Bon, c’est pour quand la suite? Et bin j’en sais rien… Bientôt j’espère!


Le VieuxGeek

Hellboy, la série (volume 1 à 9)



 

Auteur : Mike Mignola
Editeur : Delcourt
Nombres de tomes prévus : ? (12 à ce jour)
Genre : Fantastique/horreur
Prix d’un volume : entre 10 et 20€, ça dépend du nombre de pages.


Introduction
Salut à tous, je vous propose de décortiquer la série Hellboy qui est actuellement en cours de parution aux éditions Delcourt. Je compléterai au fur et à mesure des lectures ! Pour l’instant, je me suis arrêté au volume 9.

C’est parti !


Aperçu de la série  

Hellboy est donc une série de comics mettant en scène… Hellboy ! Elle est écrite et dessinée (en très grande partie) par Mike Mignola. On y trouve des récits complets et des récits très courts (voir méga-courts). L’univers de Hellboy est developpé aux travers d’autres séries, comme : B.P.R.D, Abe Sapien, Lobster Johnson (peut être également dans Lord Baltimore et Witchfinder, mais je ne les ai pas encore lu…)


L'avis du VieuxGeek: j'aime Very Happy

Au début, j’ai été franchement repoussé par le dessin… Et finalement, je trouve que Mignola est un de mes illustrateurs préférés ! Il n’y a quasiment aucune nuance dans les couleurs : c’est noir/rouge vif/bleu. Certains volumes sont des purs chefs-d’œuvre. D’autres m’ont franchement fait chier, et notamment les recueils d’histoires courtes. Dans ces mini-histoires, la trame est souvent identique : un méchant lovecraftien ou issus de différents folklore fout la merde, Hellboy arrive et lui botte les miches, merci et au revoir fin de l’histoire. Après, j’ai demandé l’avis à mon libraire (qui m’aime, vu les thunes que je lui donne) et lui, trouve que ces mini histoires font avancées la trame. Mouais… Pas toujours exacte selon moi (n’hésitez pas à répondre !).
Bref, une série en dent de scie, avec des apogées mortelles et des crottes sidérales.



Avis et critique par tome

•  1 Les Germes de la destruction
Scénario : Mike Mignola et John Byrne - Dessin : Mike Mignola - Couleurs : Mark Chiarello et Matt Hollingsworth

Avis : excellent album. Il pose les bases de l’univers, et l’histoire est géniale. Surtout les méchants !

•  2 Au nom du diable
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : James Sinclair

Avis : excellent album. Il pose les bases de l’univers, et l’histoire est géniale. Surtout les méchants ! Oui, j’ai fais un copier/coller. Mais vous constaterez en lisant qu’il est aussi bien que le tome 1.

•  3 Le Cercueil enchaîné
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : James Sinclair, Matthew Hollingsworth et Dave Stewart

Avis : c’est parti pour les histoires courtes… Pas le pire, pas le meilleur. Les petites histoires font avancer la trame. Pour les collectionneurs.

•  4 La Main droite de la mort
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : Dave Stewart

Avis : idem volume 3. Mais l’album est tout riquiqui. Un album qui n’arrive pas à la cheville des deux premiers, et ce n’est malheureusement pas le seul.

•  5 Le Diable dans la boîte
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : Dave Stewart

Avis : Album mini, mais qui fait avancer le schmilblick. Bonne histoire.

•  6 Le Ver conquérant
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : Matt Hollingsworth

Avis : …Et là, miracle. LE putain de meilleur album que j’ai lu. Cela valait le coup de se taper les trois volumes précédents.

•  7 Le Troisième souhait
Scénario et dessin : Mike Mignola - Couleurs : Dave Stewart

Avis
: Bon album. A lire.

•  8 Trolls et sorcières
Scénario : Mike Mignola - Dessin : Mike Mignola, Richard Corben, P. Craig Russell - Couleurs : Lovern Kindzierski, Dave Stewart

Avis : un album qui ne m’a pas transcendé. Tout comme le 3, 4 et 5 : dispensable, sauf si vous n’aimez pas le trous dans vos collec’.

 9 L'Appel des ténèbres
Scénario : Mike Mignola - Dessin : Mike Mignola et Duncan Fegredo - Couleurs : Dave Stewart

Avis : Pas mal du tout. J’aime pas trop  Baba Yaga comme méchant, mais bon... Le dessin est super (Fegredo, t’es un bon !).

La suite, c’est pour plus tard !

dimanche 10 novembre 2013

Spawn - Violator






 Fiche technique

Date de parution : 04/09/2013
Scénario : Alan MOORE Dave SIM
Dessin : Greg CAPULLO Bart SEARS Brian DENHAM
Prix : environ 15€


Synopsis

Violator – un démon issu des enfers et âme damnée de Spawn – a décidé de prendre en main la mafia locale. Mais Vito Gravano, un des parrains de la ville, ne l'entend pas de cette oreille. Il envoie le "Réprimandeur" à ses trousses, un mercenaire sérieusement fondu des neurones ! La confrontation qui suit va être épique... D'autant plus que les frères du Violator débarquent des enfers, histoire de rappeler leur frangin à l'ordre...

Source: http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/comics/spawn_violator

L’avis du VieuxGeek : bof... Sad

Je suis fan des travaux de Moore, et quand je sois écrit son nom sur un livre, je l’achète comme un débile. En plus, j’aime bien Spawn (même si l’histoire de fond avec sa femme me gonfle au plus au point. Qu’elle crève !).

Une chose est sûre : je ne pourrais pas vous spoiler l’histoire, il n’y en a pas ! Le résumé suffit à tout dire. A la limite, on s’en fout si on s’en prend plein les mirettes. Mais là aussi, peau de chagrin. Pourtant, j’adore Greg Capullo (le dessinateur. De mémoire, il a fait la première série Sapwn en partie, et a récemment déchiré sur Batman-La cour des hiboux, un de mes plus grands coups de cœur) était annoncé sur la couverture. Mais j’ai franchement des doutes (en fait, il n’a dessiné que le chapitre 3/3). Des perspectives souvents pourraves, des proportions loupées… Bart Sears est le nom du second dessinateur. Je lui en impute l’entière responsabilité ! La sentence sera prononcée plus tard.

Les persos sont tout de même sympa. Le réprimandeur est con comme un manche, c’est très drôle. Le violator passe son temps à parler à une tête toute crevée accrochée à son bras.

Allez, revenons en à Moore. Je ne le savais pas, je les lu sur : 
http://www.planetebd.com/comics/delcourt/spawn/violator/20393.html
(Ils sont bons sur ce site, les critiques sont bonnes et ils ont plein d’infos).

Moore semblait être au creux de la vague début 90. Mc Farlane l’a récupérer pour un travail de commande (développer l’univers de Spawn). Mais mon idole Moore a chié dans la colle, et ne semble pas du tout aimé cet univers (ou alors il avait pas envie de bosser. Avez-vous lu « The swamp thing » lorsqu’il scénarise ? Une tuerie. L’effet Moore).
Que dire d’autre ? Ha oui. La dernière histoire avec Cerebus. Elle est naze. Du bouche papier. Bon, je suis méchant. Ok, on dénonce l’industrie du comics amerloque. Ca vous va ?

Il paraît que Spawn – Wildcats est du même acabit que Violator. Et malheureusement, il y avait écrit Moore sur la couv’…

Metro 2033


Fiche technique

Éditeur: L'Atalante
Auteur : Dmitry Glukhovsky
Prix : 24,50 euro
Pages: environ 640




Synopsis


Vingt années se sont écoulées depuis l'apocalypse nucléaire qui a ravagée la planète, obligeant les quelques survivants à se mettre à l'abri sous terre pour fuir une surface désormais inhabitable. Réfugiés dans les souterrains du métro de Moscou, ils se sont organisés en micro-sociétés et survivent tant bien que mal aux pénuries, maladies et aux guerres pour la possession des dernières ressources.
Cependant l'apocalypse n'a pas fait que réduire l'humanité à la déchéance. Des créatures mutantes nées du chaos peuplent désormais la surface de la terre menaçant directement les quelques survivants qui s'y aventurent. Pire encore, comme si les pénuries, maladies et guerres civiles ne suffisaient pas, les tunnels du métro semblent abriter de sombres et invisibles menaces : sont-elles nées de l'apocalypse ou rôdaient-elles déjà avant le cataclysme ?

En 2033, le jeune Artyom, citoyen de la station VDNKh doit avec ses camarades faire face à la menace de créatures mystérieuses venant des tunnels. La visite d'un Stalker réputé nommé Hunter va le précipiter dans une quête désespérée pour obtenir l'aide du dernier « bastion de la Civilisation », le regroupement de stations de métro « Polis ». Précipité dans les lugubres et dangereux tunnels, Artyom survivra t-il à son voyage ? Et quelle est cette sourde menace que même les plus endurcis et les plus téméraires des Stalkers semblent craindre ?

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tro_2033




L'avis du vieux geek: Excellent cheers cheers

Un livre qui nous fait rentrer dans un univers post-apocalyptique original. J'adore le coté hétéroclite des stations; toutes la lie de notre bonne vielle planète y est représentée. Une course poursuite prenante à travers tout le métropolitain moscovite, avec en prime des mutants et autres dégénérés. Je suis en adoration !


Conclusion

Simplement 631 pages de bonheur étrange. Une très belle édition avec le plan du métro en couleur derrière la couverture.


Pour aller plus loin dans cet univers....

- Deux jeux vidéo existent pour poursuivre l'aventure et vous faire exploser par des mutants radioactifs!
- Il existe également Métro 2034 et Métro 2035.


Article écrit par Orrb
http://vieuxgeek.forumactif.fr/t19-avis-et-critique-metro-2033