mercredi 13 août 2014

Brightest day, tome 1, 2 et 3



Fiche technique commune

Scénario: Johns Geoff, Tomasi Peter – Dessin: Collectif
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure, Super-héros
Collection: DC Classiques
Date de sortie: 7 juin 2013 (vol.1), 23 août 2013 (vol.2), 25 octobre 2013 (vol.3)
Pagination: 240 pages à 288 pages.
Prix: 22.50 €


Résumé éditeur du tome 1 (valable pour toute la série)

Douze héros et vilains ont mystérieusement ressuscités, réveillés par une Entité qui les charge d’une quête dans laquelle chacun joue un rôle particulier. Quel est le but ? Alors qu’ils redécouvrent leurs proches et le monde qui les entoure, tous se demandent : ont-ils une deuxième chance où ne sont-ils que des morts en sursis ? (contient les épisodes 0 à 7 )



L'avis du VieuxGeek: une bonne série pour les amateurs hardcore de DC.

Brightest day est donc la suite directe de Blackest night (critiqué quelque part sur ce blog). Si vous n'avez pas lu cette série, pas la peine de continuer. Je vous conseillerai même de lire Crise d'identité dans la série Justice League of America  pour être sur de bien tout piger.

Brightest day est donc un crossover entre tout les héros/vilains DC, proposant de modifier l'univers dans lequel évolue tous ces personnages. Cette série propose de remettre à flot certains personnages disparus des radrs depuis quelques temps (Captain Boomerang. J'aurai voulu en inventer un plus nul, j'aurai pas pu).

On suit l'histoire du volume 1 au travers de Deadman.


Les dessinateurs officiant sur la série sont vraiment très bons. On en prend plein les yeux, de belles couleurs. On reste dans l'esprit comics, y a pas à dire.

L'histoire est sympatoche. Elle propose une menace mondiale à enrayer. Pour cela, les héros/vilains ressuscités seront guidé par une mystérieuse force... Je n'en dits pas plus.

Voici les persos principaux: 




En conclusion 

Pour fan only. L'histoire n'est pas assez exceptionnelle pour justifier d'acheter Blackest Night + Brightest Day. Mais les dessins, eux, si! Une bonne série tout de même qui permet de redécouvrir certains personnages.

dimanche 10 août 2014

B.P.R.D saison 1





Fiche Technique

Scénario: Mike Mignola & John Arcudi
Dessin: Guy Davis (Mignola et d'autres sur les 2 premiers tomes)
Genre: fantastique
Tomes: 11 parus pour la première saison. La deuxième est en cours
Public: ado/adulte
Editeur: Delcourt
Collection: Contrebande

Résumé éditeur de la série

Après la démission d'Hellboy, les enquêtes du B.P.R.D. continuent. Au programme : zombies, monstres, scientifiques nazis et révélations dramatiques sur Abe Sapien... Des enquêtes avec les excollègues d'Hellboy, dessinées par une excellente sélection de dessinateurs américains, dont Guy Davis. Une parfaite exploration de l'univers de Mike Mignola.

BPRD? 

Le Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal ou BPRD a été créée en 1944 par le gouvernement américain (sous l'impulsion du professeur Trevor Bruttenholm) en réaction aux recherches et expériences menées par les nazis et les soviétiques au cours du second conflit mondial. Sa fonction principale est d'intervenir partout dans le monde où est constaté un phénomène anormal, particulier, surnaturel, afin de l'étudier, de le circonscrire, voire de l'éradiquer. C'est Hellboy qui apportera, à l'origine, ses lettres de noblesse à cette organisation, mais très vite il laissera la place à ses assistants, qui ne lèveront jamais le pied pour venir à bout des multiples manifestations surnaturelles aux quatre coins du monde (merci wikipédia!).

Avis Global sur la série

Ma série longue de comics préférées. La série BPRD est plus prenante que celle de Hellboy (globalement bien sur, il y a de purs chefs d’œuvres dans Hellboy) pour au moins trois raisons:

- le dessinateur reste le même sur toute la série, cela donne une vraie impression de continuité.
- L'histoire est cohérente, les personnages sont géniaux.
- la qualité des albums est à peu près constante.

J'ai débuté la série par le volume 3, car le 1 & 2 étaient en rupture de stock. Coup de bol, la véritable histoire commence au volume 3.
On suit donc les péripéties des agents du BPRD au travers des différentes missions sur lesquelles ils sont assignés. Les révélations se font fréquentes, le scénario solide.  Et surtout, les auteurs voient grands. Pas de demi mesure. On tape dans l'énorme, l'hyper mortel, le divin; les premières civilisations.

Bref vous l'aurez compris, c'est une série que je vous recommande fortement. 



Les couv' en angliche.


Présentation des Albums

N.B: ne lisez pas les résumés si vous souhaitez garder la surprise lors de votre lecture. En effet, ils spoilent à tout va. Vous voilà prévenus.

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BPRD 1: Au creux de la Terre et autres histoires

Résumé: Après la démission d'Hellboy, les enquêtes du BPRD continuent. Abe Sapien part au secours de Liz Sherman dans un monastère au-delà du cercle polaire, et va devoir s'enfoncer très loin sous terre et pour faire une terrifiante découverte. Plus tard, c'est dans les mers du Sud infestées de requin qu'il devra affronter un esprit surpuissant...

L'avis du VieuxGeek: sympa.

Surtout la première histoire. Je kiffe Johann Kraus. Un défilé de dessinateurs. On a l’impression qu’ils s’essaient tous au sujet pour voir qui va s’y coller ensuite.


 BPRD 2: L'esprit de Venise et autres histoires

Résumé: Cinq enquêtes du B.P.R.D. avec les ex-collègues d'Hellboy, dessinées par une excellente sélection de dessinateurs américains. Une parfaite exploration de l'univers de Mignola.
Appelés à Venise, les agents du B.P.R.D. exhument l'histoire d'un aristocrate démoniaque allié à un vampire? À Shiloh, Massachusetts, une mare vieille de trois siècles est asséchée ; au fond, une macabre découverte : trois corps de femmes parfaitement conservés ! Un train fantôme sème la zizanie, deux indices : 1939 et le projet Manhattan?

L'avis du VieuxGeek: Sympa...

...Mais sans plus. Plein de petites histoires qui ne brillent pas par leurs scénarios. Du Hellboy moyen, quoi…




BPRD 3 : Le fléau des grenouilles

Résumé: Le nouveau leader du B.P.R.D., un ex-cadavre lui-même, prend ses fonctions et installe son équipe dans de nouveaux locaux. Mais ils tombent sur les restes d'un ancien projet gouvernemental. Au programme : zombies, monstres, scientifiques nazis et révélations dramatiques sur Abe Sapiens? Une histoire complète par l'équipe ? dorénavant ? en charge de la série aux USA.


L'avis du VieuxGeek: Sympa.

Guy Davis arrive au dessin et c'est tant mieux.  Une histoire chtonienne à mort, des sectes, des grenouilles.  L’histoire n’est pas spécialement épique, mais annonce une série de bonne qualité. Remarquez que vous pouvez commencer la série à partir du volume 3 sans rien louper.




BPRD 4 : Les morts

Résumé: Sur les côtes de Rhode Island, dans une bâtisse en ruine, Abe Sapien retrouve sa femme, morte noyée au XIXe siècle. Au même moment, le B.P.R.D., encore marqué par le fléau des grenouilles, emménage dans de nouveaux locaux : une ancienne base de recherche gouvernementale dans laquelle aurait été enterré vivant un scientifique nazi, il y a 50 ans?

L'avis du VieuxGeek: Excellent!

Première apparition de Benjamin DAIMIO, pour prendre le commandement de l’équipe composée de KRAUS, Roger et Sherman (chef d’équipe sur le terrain). On en apprend un peu plus sur Abe, son passé, sa femme. Gunter EISS, le méchant du livre, est un vieux savant fou nazi ouvrant des portes vers des dimensions de cauchemar.

Très bon livre, qui fait bien avancer les choses. Déplacement des bureaux du BPRD en haute montagne.



BPRD 5: La flamme noire

Résumé: Alors que le cœur des États-Unis subit une invasion de grenouilles démoniaques, Abe Sapien et Liz Sherman, hantés par leurs propres démons, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. En l’absence du leader naturel du B.P.R.D. – Hellboy –, certains caractères se révèlent… Dans l’ombre, la Flamme Noire et une nouvelle génération de fanatiques nazis préparent le réveil d’Anciens Dieux.

L'avis du VieuxGeek: Excellent.

La machine BPRD est lancée à toute vapeur. Je veux dire, le speech parle pour lui: du nazi, du super-vilain, des anciens dieux. Que voulez-vous de plus? Moi: rien!



BPRD 6: La machine universelle

Résumé: Après le cataclysme causé par Katha-Hem, demi-dieu invoqué par la Flamme noire, Kate Corrigan entreprend un voyage en France, à la recherche d’un ancien texte qui pourrait ressusciter Roger l’Homoncule, tué durant les événements. Au Q.G. du B.P.R.D., cette disparition renforce le lien qui unit désormais Abe, Liz, Johann et le capitaine Daymio. Tour à tour, ils livrent leur histoire et le secret de leurs origines.

L'avis du VieuxGeek: un bon album dans l'ensemble. Pas le meilleur de la série, certes, mais bien tout de même. 



BPRD 7: le jardin des souvenirs

Résumé: Toujours hanté par son passé, Abe Sapien suit la trace de ses origines humaines jusque sur les îles indonésiennes et localise les membres d'une étrange confrérie à laquelle il aurait appartenu, au temps de la guerre civile américaine. Au même moment, au sein de la base secrète du B.P.R.D., les visions d'Apocalypse de Liz se précisent, et Johann Kraus fait une découverte inquiétante sur l'un des membres du Bureau...

L'avis du VieuxGeek: encore un album excellent. La mayonnaise monte. On en apprend beaucoup sur Abe lors dans ce volume.


BPRD 8: Champs de bataille

Résumé: Une entité malfaisante hante les couloirs du B.P.R.D. Le Bureau aura besoin de la parfaite coopération de toutes ses recrues – de Johann doté de son nouveau corps et Panya, momie pleine de ressources – pour défaire ces forces infernales. Le Mal a patiemment attendu son heure au sein même des membres du B.P.R.D. Il est temps pour lui de se manifester et de mettre nos agents du surnaturel à l'épreuve !

L'avis du VieuxGeek: Très bon album, nous permettant de découvrir l'histoire de Daimio.



BPRD 9: L'avertissement

Résumé: Alors que le B.P.R.D. se remet de la disparition du capitaine Daimio, un mystérieux message recommande à Abe, Johann et Kate de se mettre au plus vite à la recherche de celui qui hante les visions de Liz : un certain Martin Gilfryd alias Memnan Saa. Au même moment, en Allemagne, des créatures venues des profondeurs préparent le retour de leurs sinistres dieux sur Terre.

L'avis du VieuxGeek: première partie de la trilogie en trois volumes (je précise car H2G2 est une trilogie en cinq volumes) amenant la fin de la première saison de BPRD. Une très bonne conclusion, bien longue, très bien développée. Cet avis vaut pour les 2 tomes suivant.



BPRD 10: la déesse noire

Résumé: Liz a disparu, et leurs ennemis les plus puissants se sont unis pour une attaque explosive. De nombreuses questions s'imposent aux membres du B.P.R.D. : quel est le lien entre Memnan Saa et Martin Gylfrid ? D'où vient le pouvoir de Liz ? Abe, Kate et Johann doivent-ils remettre en cause leur loyauté pour sauver leur âme ? Quoi qu'il en soit, l'équilibre des forces semble fortement remis en cause...

L'avis du VieuxGeek: voir avis précédant.


BPRD 11: Le roi de la peur

Résumé: Alors que le Docteur Kate Corrigan tente de redonner vie à l'agent Johann Strauss, Abe Sapien et Liz Sherman partent à la recherche de celui que l'on surnomme le “Roi de la Peur”. Cette mission s'avère cruciale, comportant son lot de révélations. Les conséquences seront déterminantes quant au devenir même du BPRD. En effet, le doute commence à gagner certains membres de la célèbre équipe.

L'avis du VieuxGeek: voir l'avis précédent-précédent. Fin de la saison 1.



Les personnages du BPRD

Wikipédia est mon pote, car il m'évite de me taper tout ce boulot. Je me suis permis cependant de rajouter deux ou trois trucs.
De gauche à droite, mais en oubliant le professeur foldingue.
Le professeur Trevor Bruttenholm,(dans le cadre photo) fondateur du BPRD. Père adoptif de Hellboy.

Hellboy, qui a démissionné. On ne le voit quasiment jamais dans la série. 

Roger l'homoncule, créature la plus étrange de l'équipe. L'homoncule a été créé il y a plus de 500 ans, à partir de racines, de terre et de sang. Il possède la faculté de capter les sources énergétiques. Roger est le plus "humain" de l'équipe.
Benjamin Daimio, nouveau venu, fait son entrée au service du B.P.R.D. dans l'album Les morts. C'est un ancien capitaine de marine, ex-béret vert. Mort, défiguré, il revient miraculeusement à la vie en sortant du sac à cadavre de la morgue, où il allait être autopsié. Son pouvoir : bonne maîtrise des armes et un accès illimité aux dossiers secrets du pentagone.
Abe Sapien, créature aquatique découverte dans une sorte de caisson en verre dans les fondations de l'Hôpital Saint Trinian de Washington. Son nom vient d'un message laissé sur le tube de verre, sur lequel était inscrit Ichtyo Sapien - 14 avril 1865, date correspondant au jour de la mort d'Abraham Lincoln. Dans l'album Les morts, Abe apprend qu'à l'époque Victorienne il se nommait Langdon Everett Caul, aventurier et explorateur de l'occulte. C'est dans ce même album, qu'il rencontrera sa femme, mi-morte mi-fantôme, qui voudra garder près d'elle son compagnon retrouvé.

Panya, une momie sans âge récupérée à la confrérie héliopique de Râ.
Johann Kraus, est un médium allemand dont l'esprit a quitté le corps physique lors d'une séance de spiritisme qui a dérapé. Les scientifiques du B.P.R.D ont réussi à lui créer une combinaison spéciale afin que son esprit puisse enfin habiter un corps et que Johan Kraus apporte au groupe d'enquêteur ses lumières.
Kate Korrigan, l'agent érudit de l'équipe : spécialiste en légendes, démonologie, occulte… 

Tom Manning, le nouveau directeur.

Liz Sherman, personnage féminin de l'équipe qui tire ses pouvoirs de la maîtrise du feu. Très jeune, Liz a mis le feu à sa maison et a tué ses parents. Mais ces faits relèvent très certainement d'un accident. Depuis elle maîtrise ce don et demeure un personnage central de la série.

Johnson le Homard (n'est pas sur la photo), personnage énigmatique n'apparaissant qu'au cours des premiers épisodes de la série. Il est une sorte de justicier masqué, portant pour emblème une pince de homard dessinée sur le torse. En effet, il marquait ses adversaires en leur incrustant sa marque sur leur front.


BPRD par rapport à Hellboy?

Dans BPRD...:

- Il n'y a pas d'histoires courtes (hormis volumes 1 & 2)
- Mignola ne dessine pas. Guy Davis fait toute la série.
- On ne voit pas Hellboy.
- On suit une équipe.
- La série est moins branchées enfer/nazi , mais un peu quand même.
- Une longue histoire sur 9 volumes.

 
Les séries dérivées de Hellboy

En fouinant sur le blog, vous pourrez trouver des critiques sur les séries relatives à cet univers. A savoir:
- Johnson le homard
- Abe Sapien
- Lord Baltimore
- Witchfinder
C'est déjà pas mal! Perso, la meilleure du tas est Abe Sapien. Mais des potes ne sont pas de mon avis... 
 

Conclusion (et promis c'est fini)

Je suis fan des travaux de Mignola. Bref et concis comme conclusion, non? Faites vous les prêtez si vous n'avez pas de thunes. Au pire, volez-les. Ca vaut mieux que de passer à côtés.

La saison 2 devrait se boucler en trois gros volumes reliés. Les deux premiers sont très bon, comme d'habitude. A noter que Davis passe la main pour le dessin courant du tome 1. 




mardi 5 août 2014

Super Crooks



Fiche technique

Date de parution: 23 avril 2014
Auteurs: Mark Millar (scénario) Leinil Yu (dessin)
Editeur : Panini Comics
: Best of Fusion Comics
Public: ado / adulte
Genres: Super-héros, Policier, Thriller
Pages: 128
Prix: environ 15€


Résumé éditeur

La rencontre entre Ocean's Eleven et les X-Men.

Les auteurs de Superior, Mark Millar et Leinil Francis Yu se retrouvent pour votre plus grand plaisir. Difficile de faire carrière en tant que super-vilain. La concurrence est rude et les autorités sont toujours derrière vous. Alors que faire ? Partir pour l'Espagne ! Johnny Bolt et ses amis crapuleux jouent donc les expatriés et préparent un gigantesque hold-up. Mais les choses se compliquent lorsque Johnny découvre que sa cible est en réalité le plus grand criminel de tous les temps ! Une histoire qui devrait bientôt être adaptée au cinéma.

(Contient les épisodes US Supercrooks 1-4)

L'avis du VieuxGeek: ça passe et ça casse (...c'est une histoire de casse. Vous kiffer ma blague, n'est-ce pas?)

Super Crooks nous fait suivre une bande de voleurs monté pour une occasion bien spéciale: plumer le plus grand super vilain de tout les temps, a.k.a le Bâtard. Et comme ils en ont marre de se faire gauler par les super-héros 'ricains, ils décident de faire leur coup en Espagne (pourtant ils sont en crise. Pourquoi pas la Grèce tant qu'ils y étaient, hein?) où les Super-héros sont inexistant.

Ca bastonne dur, les dessins sont franchement biens, les persos sympas. Certains passages sont hilarants (ouais, au moins drôle quoi) notamment celui mettant en scène les deux frangins tentant de passer un piège à la cube (le film).



L'histoire, eh bien il n'y en a pas beaucoup... Un petit twist et merci zizi, fin de l'histoire. 128 pages n'était peut être pas assez pour développer ce récit.

Rien à voir, mais Panini commence enfin a arrêter de prendre les lecteurs pour des cons. Je m'explique, et c'est d'ailleurs peut être très faux: depuis que Urban Comics est sur le marché (beaux livres, bonne sélection des séries/récits, prix/qualité très bon...), Panini, qui proposait des livres souvent pourlingues de qualité merdique et chers (kick ass volume 3... Première partie à 15 euros en couverture souple. Merci, mais trouvez un autre pigeon pour acheter. Pourtant, je suis un gros pigeon!), se sont mis au plis et ont adopté la même qualité que Urban.

Conclusion

Pour les fans de films de braquage essentiellement. Si vous voulez du super-héros débridés, aller voir Top Ten, c'est mille fois mieux.

lundi 28 juillet 2014

Joker


Don't worry, be happy!


Fiche Technique

Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Bermejo Lee
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Fantastique / Esotérisme,Polar / Thriller,Super-héros (pour ésotérisme, on repassera...)
Collection: DC Deluxe
Date de sortie:  29 novembre 2013
Pagination: 144 pages
ISBN: 9782365773270
Prix: 15.00 €

Résumé éditeur

Lorsque le Joker, le pire criminel de Gotham, ressort de l’Asile d’Arkham par la grande porte, il compte bien reprendre en main ses divers rackets, et restaurer son titre de « Clown Prince du Crime ». Face à lui, les autres criminels de la ville maudite, mais également Batman, son protecteur, n’ont qu’à bien se tenir ! Une vision du Joker très proche du personnage interprété par Heath LEDGER dans The Dark Knight.



 L'avis du VieuxGeek: cooooool

Vous n'en avez pas mar de vous coltiner le joker à chaque comics de Batman? Ça tombe bien, moi non plus! 

 Tout commence avec la sortie du Joker de l'asile d'Arkham, car le Joker en sort aussi surement que le soleil se lève chaque jour. Comme le dit le résumé, et d'ailleurs cela illustre plutôt l'intégralité de l'histoire, celui-ci va tenter de reprendre sa place dans Gotham: celle du plus gros fouteur de merde sociopathe. 

On suit l'histoire du point de vue d'un sbire du Joker, Jonny Jonny de son p'tit nom. Et c'est plutôt bien foutu car on assiste à la démence permanente du Joker au travers de ce bonhomme. Le Joker lui fait lentement mais surement fondre les boyaux de la tête tout au long du récit, pour notre plus grand plaisir.

Le scénario, qui est correct pour un one-shot mais sans plus, et heureusement sublimer par le dessin de Bermejo (celui qui a dessiné Rorshach dans les nouveaux Watchmen). Putain, le Joker nous colle vraiment les miquettes.

[SPOILER]
On croise Croc, le sphinx et double face durant l'histoire, histoire de bien comprendre les rapports entre tous ces différents barjots. Le résumé dit que l'on croise le marionnestiste... Peut être qu'il manquait des pages dans mon exemplaire, mais je ne les pas aperçu...
[FIN SPOILER]

Harley Quinn, la psychpotahe la plus canon du monde.


Conclusion

Du bon pour compléter la collection sur les Vilains de Batman. A placer avec Les tourments de double face et La splendeur du pingouin.


vendredi 25 juillet 2014

Batman (éd 75 ans, N&B): Silence



Fiche Technique


Scénario: Loeb Jeph – Dessin: Lee Jim
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Super-héros
Collection: DC Essentiels
Date de sortie:   9 mai 2014
Pagination: 320 pages

Prix: 39.00 €



Résumé éditeur

Batman se retrouve assailli par tous ses ennemis, lorsqu’un mystérieux personnage qui dissimule son visage sous des bandelettes apparaît. Son nom ? Silence. Son but ? Harceler le justicier jusqu’à lui faire perdre raison. Catwoman saura-t-elle lui apporter l’aide et le réconfort dont il a cruellement besoin ? (contient ABSOLUTE BATMAN HUSH)


Ivy, j'te kiffe. Moi aussi j'ai un cosplay de Batman s'tu veux...


L'avis du VieuxGeek: excellent  

Vraiment cool ce Batman Silence. A la base, je ne voulais pas spécialement l'édition N&B, car je trouve les couleurs de l'édition "normale" franchement excellent. Alors pourquoi, mais pourquoi l'auteur de-ce-blog-obscur-dont-tout-le-monde-sans-branle-à-juste-titre que je suis a-t-il opté pour cette option? Hein?! Parce que l'autre bouquin couleur restant était tout niqué de la couverture!! UNE HONTE! On est au 21ième siècle, on veut de la couleur!! 

Bref, après cet égarement momentané, voici place à une critique grave subjective en 4 points:

1- Jim Lee au dessin, ça déchire sa mère. Il a un sacré paquet de talent ce mec.

2-  Le scénario n'est pas le meilleur existant, mais il a l'avantage de nous faire croiser pleins de vilains du Bat-Universe (j'adore le mot "vilain". A force de le dire à des merdeux, il vont finir par devenir des Vilains. Ca serait franchement cool). Mon preféré reste Killer Croc, dessiné magistralement. Les meufs sont également sur-bonnes, avec leurs combi-cuir intégrée à leurs peaux.

Bien dit, Batman! Face à une telle réplique, le méchant doit faire dans son slip!


3- C'est une édition collector. Ca donne fréquemment lieu à ce genre de conversations:
- Putain, t'as acheté un Xième album de Batman? Tu me le prêtes? Dit un pote.
- Crève, c'est une édition collector, il sort pas de ma bibli. Dit le collectionneur.

4- Le nouveau méchant, Hush, n'est pas super... Mais c'est tout de même bien de voir de nouvelles tronches de méchants à casser.


Conclusion

L'édition collector, on s'en fout sauf si le volume couleur restant au fond de l'étagère est niqué ou si vous avez trop de thunes et que vous êtes une saloperie de collectionneur (dans ce cas, n'oubliez pas le point 3 de la critique).



mardi 10 juin 2014

Captain America (Marvel Now!) T.1: Perdu dans la dimension Z !

La couv' originale U.S




Fiche Technique

Remender, Rick
Romita Jr., John
03/2014 (Parution le 26/03/2014
Panini Comics
Marvel Now!
Format comics
144
Langue: Français
Prix: environ 15€
(source: Bédéthèque)

Résumé éditeur

Le machiavélique Arnim Zola, un savant-fou nazi, réussit à emprisonner captain america au sein de la Dimension Z. Steve Roger se retrouve alors coupé du monde dans ce territoire méconnu où vivent de monstrueuses créatures. Là, il va devoir faire équipe avec un jeune garçon... durant plusieurs années !?


L'avis du VieuxGeek: ça pète 

Franchement: ouais. Du très très bon que ce Captain América. Pour ceux, comme moi par exemple, qui ne connaissent pas sur le bout des doigts l'univers Marvel (en temps normal, j'irai même jusqu'à dire que Marvel m'emmerde...), la collection Marvel Now! permet de raccrocher sans difficulté les wagons en proposant des histoires toutes neuves, pas trop dépendantes des unes des autres.  

"Il s'agit d'un relaunch (et non en Reboot où l'on aurait tout effacé pour recommencer à zéro). Ici, Marvel conserve TOUTE la continuité de son univers, tout son historique." nous dit le site mdcu (allez voir l'article en lien). Cela veut dire que tout ce que vous avez lu est pris en compte pour la suite. Donc il y aura forcément du retard à rattraper, mes ce n'est pas vraiment indispensable. Un petit coup de wikipédia (ou pas, moi j'men tape) et on sait tout.

Concernant l'histoire, notre valeureux Capitaine Amérique se fait donc coincer par un savant fou nazi dans la dimension Z. Comment résister à un tel synopsis? Impossible. Crions au génie! Achetez-consommez. Le dessin de Romita est franchement excellent et ce scénarion old-school à mort sans être ringard est une bénédiction pour l'Amérique.  Bon, faut être un minimum dans le trip 80's pour savourer cette perle. A bon entendeur! Apparemment, 2 volumes et l'histoire est bouclée.



Pauv' Captain, on lui met des trucs bizarres dans le bide...

En conclusion

Que Dieux bénisse les Etats-Unis d'Amérique et Captain América. Vivement le 2! 

N.B: le All new X-Men est bien cool aussi, mais (très subjectivement) un chouïa moins bien que Cap' (car le X-Men nous impose d'avoir suivi les histoires précédentes). 

dimanche 25 mai 2014

Green Arrow - Année 1




Fiche technique

Scénario: – Dessin: Jock
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Super-héros
Collection: DC Deluxe
Date de sortie:  22 novembre 2013
Pagination: 160 pages
Prix: 15.00 €

Résumé éditeur
Oliver Queen était un millionnaire débauché qui ne s’intéressait qu’à lui-même, jusqu’au jour où il se retrouva naufragé sur une île. La quête pour sa survie l’amènera à découvrir sa véritable vocation : justicier. Les origines du héros par le tandem artistique des Losers, reprises récemment par la série TV ARROW.

L'avis du VieuxGeek: cool

Étant un Geek-de-merde© , j'ai bien évidemment regardé les épisodes de la série Arrow (à voir ici: http://full-stream.net/xfsearch/Green%20Arrow/). La première saison est franchement nulle, la deux oscille entre très bien et très naze. Une série de merde en gros, parfaite pour se soulager les neurones. Ce qui m'a donc amené à me pencher sur le comics éponyme. Après avoir fouiner sur dives sites (Bdthèque, comicsblog...), il semblait que ce Arrow: année un n'était pas aussi bousesque que la série, voir même très bien.
Et c'est le cas. 

Tout d'abord: un volume, c'est réglé. On suit donc l'évolution de ce gosse de riche paumé sur son ile déserte. Rein d'original, absolument rien d'ailleurs, mais (deuxièmement, donc) la narration est bonne, les dessins sont assez sympas, et on comprend facilement les origines de Green Arrow.On accroche très vite, et on lit tout d'une traite.



Conclusion

Pour les amateurs de comics, qui veulent connaître les origines de Green Arrow. Un bon comics qu'on ne regrette pas!


mercredi 9 avril 2014

La mort de Superman T.1



Fiche Technique

Scénario: Collectif – Dessin: Collectif

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Super-héros
Collection: DC Essentiels
Date de sortie:   7 juin 2013
Pagination: 528 pages
Prix: 35.00 €


Le S de "sale".

Résumé éditeur

Doomsday, une créature maléfique dévaste les États-Unis de long en large. Même la Ligue de Justice succombe face à une telle sauvagerie. Seul Superman reste debout face au monstre. Debout… pour son dernier combat.

L’avis du VieuxGeek : ça se lit, ça s’oublie.

La mort de Superman a créé le buzz (comme on dit maintenant) à l’époque aux États-Unis. En résumé, les auteurs voulant redonner un peu de vie à la série Superman, décidèrent… de le tuer. Un bon héros est un héros mort. Les ventes explosent, les acheteurs en prennent pour les cousins, les neveux, les arrières petits cousins de l’aïeul, bref, pour tout le cercle familial. Certains, beaucoup apparemment, semblent penser que le numéro se revendra aussi cher que l’épisode numéro 1 paru dans Action comics. Mais un bouquin tiré à des millions d’exemplaires n’a pas trop de valeur… (source : arte TV, documentaire : les super-héros).



Breeeeef.

Tout ceci pour dire que le volume qu’on va critiquer contient tous les épisodes relatifs à cet évènement. Et je ne vous spolie rien, c’est le titre du bouquin.

L’intérêt de La mort de Superman est, vous l’aurez deviné, de voir crever cette vieille biquette ringarde de Superman. Je vois d’ici la réunion qui a engendré le scénario :

« Bon, les gars, on a besoin de vendre des comics. Faisons crever Superman ! Dit un auteur pourrit sans imagination.
-          Bonne idée ! S’exclamèrent les autres tarés qui bossent avec lui.
-          J’ai une idée encore meilleure, surenchérit-il : on invente un super méchant encore plus gros bill que les autres, on explique rien comme ça on a pas à réfléchir, et il butte superman. Dans 6 mois, on fait un twist pourri pour ressusciter Superman.
A ces mots, les autres barjots du studio eurent l’impression d’assister à la quatrième révélation messianique et se prosternèrent devant lui. Ils allèrent par la suite se faire les roustons en or, aussi sur que le Joker s’échappe tous les mercredis de l’asile d’Arkham.



Conclusion

Un background pauvre, une histoire bof. Son intérêt, hormis l’aspect « historique » du comics, est de proposer un nombre de pages très conséquent au vu du prix. Bien mais pas top.

Pour en savoir plus, vous pouvez regarder sur Arte TV le documentaire sur les super-héros ici :

http://www.arte.tv/guide/fr/048390-001/super-heros-l-eternel-combat-1-3