mardi 25 février 2014

Gaurodan



Fiche Technique

A game by: Locomalito
Music and FX: Gryzor87
Cover art: Marek Barej
Genre: shoot them up
Published: 31/07/2013
Dev time: 5 months
Platform: Windows, Linux, Ouya
 

Résumé éditeur en anglais (trop long à traduire, et je suis nul en traduction en plus!)

"Gaurodan, the bird of thunder is reborn

Long forgotten is the legend of Gaurodan, the bird of thunder, and his fight with Guayota, the fire beast. But now mankind has discovered the egg of Guayota within Mount Teide, and it is only a matter of time until Guarodan returns from the sky to fight the beast and punish us for awakening his ancient enemy.
Fly around the Canary Islands as Gaurodan, and destroy cities, armies and colossal creatures in your path throught this frantic shmup, created for the lovers of classic games that require mastering.
You'll need some mastering to play this game because controls are not the usual: you have two buttons to shoot air-air and air-ground, and you can't stop moving in the air. Guarodan is inspired by early titles like Defender, Choplifter or Sky Kid in terms of gameplay, and has a similar production style to other arcade games like Commando, Gyrodine or 1942."


Pour le trip, une vidéo du Gyrodine citée par l'auteur.

Features  (comme à l'arrière des pochettes Master System!)
  • Style and playability similar to arcade games from 1984. Requires mastering
  • 11 short and intense levels
  • Unlockable survival mode
  • Secret banana ending


L'avis du VieuxGeek: Super! Mais putain comme c'est dur!

Halala, je l'aime bien moi, le gars de Locomalito. Il fait pleins de bons jeux, gratos, et qui me rappelle l'époque bénit des 8/16 bits (après, ce n'est que de la MERDE! Vous m'entendez?! DE LA MERDE!).

Donc ce Gaurodan est un shoot'em up, horizontal, mais parfois vertical (sur un niveau, comme vous pourrez le voir dans la vidéo que j'ai récup' sur Youtube). La jouabilité est géniale est simple. Deux boutons (tir air-air et tir air-sol), et le dinosaure vol tout le temps! Impossible de l’arrêter. C'est beau, la musque est trés bien adaptée. Et c'est dur... Mais c'est dur! Et tant mieux en fait, vu qu'on le plie en 25 minutes si on est bon (pas pour moi, ça...).

J'adore le principe de tout péter, ça me rappelle mon vieux Rampage sur MS...

Une vidéo, c'est plus simple lorsqu'on parle de jeux vidéos. Donc, la voici:




Conclusion

Du bon. Oubliez pas de lui filer la pièce si vous avez des sous en trop. Faut les soutenir ces p'tits gars!

C'est par ici que ça se passe: http://www.locomalito.com/gaurodan.php

P.S: pour info, le jeu est réalisé sur GameMaker: Studio.
PPS: une vidéo de Rampage, MS. 



GROOOAAARR!!!!!!

samedi 22 février 2014

Batman, tome 3 : le deuil de la famille


Si seulement le ramage se rapportait au plumage...


Fiche technique

Scénario : Scott Snyder
Dessins : Greg Capullo et Jock
Editeur : Urban Comics
Collection : DC renaissance
Format comics
Date de parution : 14 février 2014
Prix : 17,50€


Résumé éditeur

À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est décidé à détruire non pas uniquement le Chevalier Noir, mais également tous les associés qui gravitent autour, à commencer par Alfred, le fidèle serviteur…

L’avis du VieuxGeek : moyen…

Je vais résumer en quelques mots l’impression que dégage le livre : « …ET c’est tout ? ».

Eh ouais mec, c’est tout. Pour situer le livre, comme précisé dans le résumé, on passe après la cours des hiboux  (Deux tomes, deux putains de chefs d’œuvres. Ils font largement partis de mes meilleurs BDs !), on nous ressert ce moisi de Joker (qui s’est encore évadé d’Arkham, blablabla….). Sa nouvelle particularité ? Il s’est fait arracher la gueule par un vilain nommé le taxidermiste (mais je ne sais pas du tout qui c’est, et apparemment il faut lire les Batman Saga en kiosque pour le savoir).

Donc, le joker s’est évadé d’Arkham après avoir laissé son visage (avec le taxidermiste, vous suivez ?) accroché au mur sur le fond de sa cellule. Depuis un an pas de nouvelles (bonnes nouvelles ?). Mais on se doute qu’il mijote quelque chose.

A partir de maintenant, je vais détailler un peu l’histoire, et vous montrer à côté de quoi le scénariste est passé. Franchement, il a déconné sec.

Après, mais c’est subjectif comme d’hab’, le Joker j’en ai ma claque… Les Hiboux étaient fantastiques ! En plus, la collection s’appelle « renaissance », alors mettez du neuf !

J'ai un plan de ouf pour te faire du mal Batman! Ha bin non. Il est tout pourri en fait. HAHAHAHA!


[DEBUT SPOILER]
C’est bon ? Vous êtes sur de vouloir vous gâcher le récit ? Donc le Joker s’évade, et va récupérer sa trogne au commissariat en butant tout le monde. Jusque là, c’est génial. Glauque, violent voir un peu horrifique. La sale gueule du Joker est vraiment flippante…

Le Joker s’est laissé un an pour monter un super plan pour buter tous les membres de la famille Batman afin de faire souffrir Batman 1er du nom. Et là, le navire commence à couler doucement. A la lecture, on se dit : « un an pour un plan aussi pourri ??? C’est pas la tronche qu’on lui a arraché au Joker, mais son cerveau ! ». En gros le Joker a pris possession de l’asile d’Arkham pour en faire un piège géant, attire Batman dedans en capturant Alfred le larbin. Le Joker parvient par la suite à kidnapper les Bat-membres, à les réunir dans la Batcave, et à nous faire croire qu’il leur a également arraché la tronche pour les rendre fous. Franchement, si Snyder (ou les éditeurs !) avait eu des couilles, cela aurait été dément. Mais non. Rien. Que dalle. Rentrez chez vous il n’y a rien à voir. Il ne se passe strictement rien. Batman botte le cul du Joker et fin de l’histoire. Fantastique, non ?
[FIN SPOILER]


Conclusion

Une histoire qui aurait du être bonne. Mais qui ne l’ait pas spécialement…  L’achat de ce tome doit être réservé aux collectionneurs et aux fans ultras.

Elève Snyder, corrigez moi votre putain de copie !

mardi 18 février 2014

Wormwood, tome 1 & 2




Salut les meufs, j'espère que vous aimez les petits asticots...
  
Fiche Technique

Wormwood, tome 1 : Gentleman Zombie
Date de parution : 10/09/2008 
Wormwood, tome 2: Ca fait mal quand je fais pipi...
Date de sortie: 02/12/2009
Prix public : 14.95 €par volume
Scénario : Ben TEMPLESMITH
Dessin : Ben TEMPLESMITH
Couleurs : Ben TEMPLESMITH
Série : Wormwood
Collection : CONTREBANDE 
Editeur: Delcourt


Résumé éditeur

Wormwood est un asticot échappé d'une dimension infernale qui parle anglais (avec un fort accent), boit de la bière (en grande quantité), fume (beaucoup) et accessoirement habite des cadavres. Entouré d'une équipe éclectique de personnages – à savoir le très renfermé Monsieur Pendule et une immortelle appelée Medusa –, il passe son temps à sauver le monde d'invasions démoniaques et autres parasites ayant pris possession de strip-teaseuses zombies.

L’avis du VieuxGeek : très sympa.

Ben Templesmith est l’auteur de 30 jours de nuit (le comics). Je ne l’ai pas lu et j’ai trouvé le film chiant. Ca commence bien ! Mais le speech de base de ce Wormwood est assez marrant : un asticot prenant possession de cadavre afin de mener des enquêtes (ou plutôt: résoudre ses emmerdes).
Et d’ailleurs, après lecture des deux premiers volumes de la série, on accroche vite avec le petit asticot et son monde satanico-drolesque (ne cherchez pas dans le dico, c’est un néologisme de mon cru. Merci de l’ajouter sur Wikipédia). Les personnages qui l’entourent son très réussi. On y trouve M. Pendule, un robot barbu au look de ZZ top et accroc au fusil à pompe (son rêve secret et enfoui est d’avoir une teub véritable, pas comme l’actuelle qui est constituée de deux balles de ping-pong et d’un morceau de câble), et Phébée, la flingueuse mignonne aux tatouages mystiques.

Templesmith a un coup de crayon et un style de colorisation bien à lui. C’est original, donc on accroche ou pas. J’adore ses persos, les couleurs morbides employées. Mais j’ai l’impression que c’est un fainéant qui n’aime pas se faire chier avec les arrière-plans… vides à souhait.



Le volume 1 nous plonge dans l’univers très rapidement. Pas de temps mort. Une invasion de parasites tentaculaires se prépare à la porte porte dimensionnelle du Strip Club La Ruelle Sombre, lieu préféré de notre asticot accroc à la viande pas toujours fraiche. Et bien évidemment, tout cela va dégénérer (vous n’avez jamais remarqué comment les héros de récits étaient de véritables aimants en emmerdes ?)…

Le tome 2 nous entraine en Farfadie, où l’on croisera donc vous l’avez compris : des farfadets. Très marrant. Ils montrent leur sympathie/affection pour autrui avec une surenchère de grossièretés. Plus ils vous aiment, plus ils vous insultent et son crades (oui, un pet m’a toujours fait rire. ET ALORS ?). Wormwood s’étant fait mordre (et maudire) par l’une de ces sales bébête, il part à la recherche de la Reine de Farfadie pour lever la malédiction.
Une aventure très drôle et de bonne qualité.

Faut vraiment que je passe à la pharma acheter de la crème hydratante...


En conclusion

Bonne série que ce Wormwood. A réserver aux personnes peu sensibles (ce n’est pas pour les tapettes !). Jetez un œil au dessin en premier cependant. On aime ou pas.


mercredi 12 février 2014

Infiltration

 

Fiche technique

 "Infiltration"
Un jeu de Donald X. Vaccarino
Illustré par M. Silsby, A. Finér, A. Navaro
Publié chez Edge
Pour 2 à 6 runners d'au moins 14 ans
Public un peu expérimenté
Durée : 45 min
Disponible ce jour dans les 35€

 

Résumé éditeur

Six cambrioleurs professionnels. Six objectifs divergents. Un casse les réunit.

Le futur ; sous les lueurs vacillantes des gratte-ciels de la tentaculaire New Angeles, d’immenses corporations sont à l’affût du moindre avantage dans la course technologique aux androïdes, industrie en plein essor. Cybersolutions, Inc. est sur le point de faire une percée révolutionnaire qui en ferait la prochaine société-phare susceptible de menacer les profits de conglomérats tels que Haas-Bioroïdes ou Jinteki. Malheureusement pour Cybersolutions, Inc., la sécurité de son centre de recherche de New Angeles vient d’être compromise.

Infiltration est un jeu de cartes de SF Cyberpunk, dans lequel deux à six joueurs, endossent le rôle de cambrioleurs, qui vont être en compétition pour subtiliser de précieux secrets dans un centre de recherche hautement sécurisé. Les informations les plus cruciales se cachent dans les entrailles du bâtiment de Cybersolutions, Inc. Mais, chaque pas que vous ferez vous éloignera de l’entrée, seule issue pour vous échapper de l’enceinte. De plus, les alarmes ont été déclenchées et les forces de sécurité ne vont pas tarder à boucler le périmètre !
Saurez-vous éviter les patrouilles qui sillonnent les couloirs, surpasser vos rivaux et télécharger le plus de données avant que les forces de sécurité ne débarquent ?
Infilration prend place dans l'univers de Androïd.

 

Description du jeux (merci au site Tric-Trac pour le boulot!)

"Le pillage informatique à la carte

Dans la peau d'un runner... Pas l'oiseau qui fait beep ! Beep ! Non ! Le runner, le gars cynique mais drôle avec des implants hightechs et des lunettes qui brillent et qui parcoure la toile avec son interface neurale.
"Netrunner" ? "Android" ? On peut s'y perdre facilement.
Android c'est le nouvel univers de la réédition du jeu de cartes à collectionner "Netrunner" qui en fait reprend les éléments de base pour en faire un nouveau jeu dans la même ambiance.
"Infiltration" c'est un encore un autre jeu de cartes mais pas du tout à collectionner qui reprend l'univers d'Android donc de Netrunner (oui je sais je brouille ^^).
Et ce jeu one-shot n'est rien d'autre signé de ... Donald X. Vaccarino ! Le papa de "Dominion" et là tout suite on est un peu plus attentif...

Lupin électronique
Prenons une chouette corpo pleine de secrétaires pulpeuses, de gardes armés, de chercheurs échevelés, de matériel hightech, et pleins de trucs super à récupérer pour un pirate.
Le pirate c'est vous, le reste ce sont des cartes.
Si les scientifiques ont bien bossé dans cet univers de SF, les architectes sont un peu... Pour des raisons ludiques, le centre que vous allez tenter de piller est composé de pièces en enfilade et le tout sur deux étages.
Voyez comment cela est figuré par une ligne de 6 cartes et d'une autre au-dessus.
Vous aurez donc toujours 6 pièces au rez-de-chaussée et 6 pièces à l'étage et une seule entrée qui sera donc de fait une seule sortie en fin de partie.

Ces pièces ont des caractéristiques qui vont rythmer l'aventure et celles-ci sont piochées dans un paquet de 32 cartes différentes.

Bon Robert. Tu laisses le moteur tourner...
Comme c'est un jeu de cartes chaque élément est représenté par des cartes. Vous avez des cartes de pièces mais aussi des cartes objets, des cartes de rencontres qui sont des PNJ comme dans les jeux de rôles, et des cartes actions.
Ces action sont en nombre très limité ce qui permet des parties très fluides.

La Phase Sélection Les joueurs choisiront une action ou un objet à jouer.

La Phase Résolution

Les cartes choisies lors de la phase précédente sont révélées et résolues dans le sens des aiguilles d'une montre.

La Phase PNJs
Les PNJs actifs suivent les instructions notées sur leur carte.
La Phase Sécurité : le cadran de la Sécurité est ajusté pour représenter l'approche des mercenaires de la sécurité.
Arrivé au deuxième étage, les choses se corseront un peu.
Plus d'adversaires, plus de pièges.
Ce sera à vous de savoir si vous passez du temps à récolter de précieux objets qui vous aideront dans votre progression sans oublier les données puisque vous êtes là pour ça.
Attention, plus vous agissez et plus le temps passe, plus la menace augmente car l'alarme finira par être donnée.

Et là les portes se fermeront définitivement et vous serez arrêté. Bref vous aurez perdu.
Difficile donc de ne pas vouloir explorer encore quand un collègue à récolté plus de données que vous... Alors... encore un coup ? Prendrez-vous le risque ?"

- Fin de l'article de Tric-Trac. -

L'avis du VieuxGeek: très décevant...

Et ouais, très décevant qu'est cet Infiltration... P'tain, ça me fait même chier de dire ça. Un jeux Cyberpunk, ça ne court pas les rues! Et qu'est-ce que je suis fan de ce genre... Donc Infiltration me file des boutons rien qu'à y penser. Je détail tout ça...


Les moins (et y en a pleins!)

Il n'y a pas vraiment d'histoire. On est des Runneurs et on pille une corpo, comme ça.  Rien de mieux à foutre aujourd'hui. 

La difficulté est adapté à un casual-casual gamer (j'ai rarement été aussi vulgaire! Mort aux casuals!). Aucun challenge. On se fait chier du début à la fin. Les adversaires sont inexistants, bidons, nazes...

Le principe est super mal exploité. C'est une espèce de mêlée ou le premier qui joue rafle tout. 

Les cartes petites sont... petites. On voit franchement pas grand chose... Mais bon, s'il n'y avait que ça...

Les plus (et il n'y en a qu'un!)

Le visuel de l'ensemble est excellent. C'est à cause de lui que j'ai acheté ce putain de jeu. Mort à l'illustrateur qui a trop bien fait son job!


Conclusion?

Pour reprendre l'expression d'une émission de merde: NEEEXT!



dimanche 9 février 2014

Before Watchmen T1 et T2 (Minutemen et Compagnon)





Fiche technique

Minutemen (Tome 1)

Scénario et dessin pour Minutemen: Cooke Darwyn
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Watchmen (oui, c'est un genre à lui tout seul!)
Collection: DC PRESSE
Date de sortie:  18 janvier 2013
Pagination: 176
Format: 170 x 260mm
Prix: environ 15 €


Résumé éditeur
Dans un monde où le cours de l’histoire a été modifiée par l’arrivée du Dr Manhattan, surhomme omnipotent, les justiciers costumés sont passés de mode puis ont été mis au placard par le gouvernement. Découvrez dans ce nouveau bimestriel les dessous des personnages mythiques de la BD-culte d’Alan MOORE et Dave GIBBONS, WATCHMEN, servis par les plus grands noms de la bd US : Brian AZZARELLO, J.G. JONES, Darwyn COOKE, Amanda CONNER, JM STRACZYNSKI, Andy KUBERT et Joe KUBERT ! (contient les épisodes US MINUTEMEN #1, SILK SPECTRE #1, COMEDIAN #1, OZYMANDIAS #1, NITE OWL #1)


Compagnon (Tome 2)
Scénario et dessin pour Compagnon: Collectif   
Date de sortie:  24 janvier 2014
Pagination: 152 pages

Résumé éditeur
Comment Bill Brady, jeune athlète d’une université du Kansas, est-il devenu la mascotte super héroïque d’une prestigieuse banque new-yorkaise ? Quels sombres évènements entourent l’enfance de l’impénétrable Moloch ? Quelle est la véritable histoire du pirate maudit Gordon McLachlan ? L’heure est venue de lever le voile sur ces mystérieux personnages.


L’avis du VieuxGeek: bien

Watchmen c’est… Comment dire ? Un chef d’œuvre ultime ? La bible du Comics ? Le déluge qui a tout ravagé sur son passage ? Un peu tout ça en fait.

Quoi qu’il en soit, l’hésitation devant ces Before Watchmen fut longue et angoissifiante (superlatif s’appliquant à angoissant). Comment ont-ils osé passer après Watchmen ? Hein ? Je vous le demande !
J’ai donc tremblé tel un jeune puceau à la veille de tirer sa première cartouche, frétillé comme un roseau sous l’ouragan Katerina (avec un K ? Je ne sais pas et on s’en fout, je fais de la poésie là, voyez ?) devant le redouté étalage de la corruption-damnation.

5 secondes plus tard, je sortais avec les deux premiers volumes sous le bras, sans les avoir feuilletés.

Bon, qu’est-ce que ça vaut alors ? Et bien, ça ne passe pas trop mal, pour le premier au moins.


Minutemen

Le style se veut rétro, très année 40-50 dans le dessin. On accroche ou pas, moi pas, mais c’est propre, bien mis en couleur, et ça ne sent pas le travail bâclé. Question de goût, donc.

L’histoire nous fait suivre…Les Minutemen ! Sacré suspense, non ? De leur création, le pourquoi du comment, les liens dans ce petit groupe, jusqu’à la dissolution du groupuscule de héros en collant.
On suit le Hibou premier du nom tout au long du livre, et j’ai finalement été surpris par la qualité du scénario. Du bon, du rebondissement, du twist pas merdique, des persos biens décris.
Pour ce volume, je dis OUI, JE LE VEUX.

La bande, des mecs en collants! Qui pille les riches, donne aux pauvres gens, GAIEMENT!


Compagnon

Sortis en même temps que Minutemen, ce second volume nous propose de suivre 3 persos : Dollar Bill, le Héros de la Rockefeller ;  Moloch le mystique, LE méchant des Watchmen ; et Le pirate Sanglant (la bédé qui est lu tout au long de l’histoire des Watchmen).

Les trois histoires sont bonnes, mais là encore le dessin rebute (du moins ME rebute). Surtout la partie avec Moloch où les décors sont méga-vides, les couleurs pas jojos, bref, moyen. C’est le dessinateur de DMZ qui s’est occupé de cette partie (j’ai jamais lu/vu… J’espère qu’il s’applique un peu plus sur ses planches habituellement).
Que du bon avec le Pirate Sanglant cependant, les gars assurent bien. Et puis ça faisait super longtemps que je n’avais pas lu une bonne histoire de pirate ! Depuis Long John Silver en fait, et c’était il n’y a pas si longtemps…

Les histoires sont bonnes, courtes, mais globalement en deçà du volume un (une bonne grande histoire, c’est cool).


Conclusion

J’attends la suite ! Et c’est tout !

Pour les fans seulement. Les autres, lisez Watchmen ou soyez maudits sur 666 générations.

CLAPTU, VERATA, NECTARINE!