dimanche 22 novembre 2015

Black science - tome 1 & 2


Putain, c'est le bibliothécaire du Disque-Monde dans 1000 ans!


Fiche technique

Titre: Black science
Scénario: Rick Remnder
Dessin: Matteo Scalera
Date de sortie: 13 février 2015 (T1) 7 mai 2015 (T2)
160 pages environ
Collection: Urban indies
Prix: 15€


Résumé éditeur

Grant McKay, fondateur de la Ligue Anarchiste Scientifique, a accompli l'impensable en créant le Pilier, un artefact capable de plier les arcanes de la Science Interdite à sa volonté et offrant à l'humanité la possibilité de voyager à travers les dimensions. Seul problème : un incident technique est venu perturber la première expédition avec pour résultat de piéger Grant et son équipe de scientifiques entre les dimensions de l'Infinivers, à la merci de mondes plus hostiles les uns que les autres. Seule solution face à l'inconnu : aller de l'avant !

L'avis du VieuxGeek: bien :)

Franchement, c'est méga chaud financièrement de suivre les sorties Urban, tellement elles sont nombreuses... Heureusement que j'ai réussi à les taxer ("attends, j'fais Saga et East of west. Toi tu fais les Fables? Ouais cool. Non, j'ai déjà les Deadly Class, fais plutôt les Black Science!"). Voyez le genre, quoi.

Alors, c'est-y-bien? Bin ouais, pas mal du tout. J'en discutais avec les gars de la librairie, et on est d'accord: c'est cool, mais putain y en a de tous les cotés, sans aucun répit. En quoi est-ce un soucis? En gros, il y a une explosion/mort/changement de dimension par case. Un rythme soutenu nécessite quelques cassures de rythmes (Musashi disait: "il faut varier les rythmes, les cadences, les hauteurs"!). On arrive pas à respirer, et c'est le gros point noir de cette série (le seul, pour l'instant).

Un exemple de grenouilles-dimensionnelles.


L'histoire, c'est un voyage inter-dimensionnel qui part grave en couille. Un SS (super scientifique, je me suis mal fait comprendre) invente le "pilier", une machine permettant de voyager entre les dimensions. Je ne spoile rien en vous disant que dès la première page le-dit pilier plante, envoyant nos dimensionautes dans des endroits peuplés de grenouilles cannibales, d'indiens cybernétisés et d'autres trucs étranges. Le scénario est bien foutu pour ce genre d'histoire habituellement casse-gueule (là, vous vous attendez à ce que je vous foute une référence, hein? Bin NON! Parce que mon travaille de documentation est à chier! Je ne connais que Valérian et Vortex de Stan & Vince. Et en plus, j'adore!).

Ce qui est sympa, c'est que l'auteur n'hésite pas à buter ces persos. Ca laisse toujours un bon suspense pour la suite des aventures. Les situations sont extrêmement variées et s'enchainent (trop) rapidement. Le dessin de Scalera est proche de nos BDs à nous. Donc, c'est forcément bien! Les découpages sont dynamiques, bon choix de couleurs... Petit problème récurent des comics: les héros passent leur temps à penser en off à des questions de merdes existencielles. Bande de cons! On s'en fout! Ils devaient faire ça à l'époque de papi pour faire croire qu'un comics c'était des trucs à lire... C'est fini maintenant les gars, alors épargnez nous vos apartés de merde pour faire une psyché de comptoir PMU à vos persos.

Au fait, les couvertures déchirent.


Conclusion?

C'est un bon comics SF/voyage dans le continuum espace temps dont le seul défaut et de trop enchainer les scènes. A lire pour les amateurs.

P.S: apparemment, Fear Agent du même scénariste est super bien.

Et Ab'num Fili Ch'tet!

mercredi 18 novembre 2015

Rocket Racoon - Les contes du demi-monde





Fiche Technique

Album : ROCKET RACCOON - LES CONTES DU DEMI-MONDE
Date de parution : 16 Septembre 2015
Collection : MARVEL VINTAGE
Editeur : Panini
Nombre de pages : 152
Poids : 610 g (NDVG: sérieux, ils nous vendent les livres au poids?).
Dimensions : 26,0 x 17,0 cm
Auteurs : Bill Mantlo (scénario) , Mike Mignola (dessin), Keith Giffen, Sal Buscema, Jack Kirby
Prix: 18€


Résumé

Avant de devenir membre des Gardiens de la Galaxie, Rocket Raccoon était le plus grand expert en armement de l'univers. Dans ce classique, le célèbre raton laveur enquête sur l'assassinat d'un fabricant de jouets... par un clown d'une entreprise concurrente. Retrouvez aussi les premières apparitions, inédites en France, de Rocket Raccoon et Groot !
(Contient les épisodes US Marvel Preview 7(II) ; Incredible Hulk (1968) 271 ; Rocket Raccoon (1985) 1-4 ; Tales to Astonish (1959) 13(I), publiés précédemment dans la revue MARVEL UNIVERSE (V3) 6, ainsi que 3 inédits)



L'avis du VieuxGeek: très bien pour les amateurs de vintage (prononcer sans l'accent SVP). Bien pour les fans de Rocket.

Tout d'abord, ne vous faites pas avoir comme des bleus en regardant la couverture. Mignola ne dessinait pas comme ça lors de ses débuts... Le style est complètement classique, rien à voir avec ce bon vieux Hellboy.
Pour une fois chez Marvel/Panini, les histoires... Sont assez bien choisies! Faites péter le champagne! L'intérêt de ce comics réside principalement dans l'histoire centrale, celle ou Rocket se bat contre les fabricants de jouets. Les animaux sont en charges des sinoques, des humains complètement barjots qui idolâtrent les Psys. Une moitié de monde est occupées par des machines étranges et autonomes, l'autre par les animaux et les sinoques (d'où le titre "demi-monde"). C'est dans ce contexte très originale que Rocket se battra contre les fabricants de jouets et leurs clowns tueurs. Pour les Alphas-Geeks qui connaissent, cet univers m'a rappelé le livre de P. K. Dick "les clans de la lune Alphane".

Je sens que la Taupe va taper au carreau!


Les autres histoires relèvent plus de l'historique que de la vraie histoire, mais ne sont pas inintéressantes, loin de là. On croise Hulk, perdu sur le demi-monde (dans cette histoire sont posées les bases du demi-monde), et Groot qui espère buter le monde entier en 10 pages (Groot POWER!). J'ai adoré la première histoire en N&B (la US Marvel Preview), même si c'est juste une preview (càd: y a pas de suite). Un bon N&B, ça claque dix fois plus que des vilaines couleurs baveuses faites à l'arrache par des gars avec moins de talent que le type du film "my left foot".
Tous ces animaux bariolés (des lapins tueurs, un morse avec des défenses version couteau-suisse) et ce monde donne l'impression d'être un vaste foutoir, complètement grand-guignolesque. Mais le tout est relativement ordonné!



C'est donc extrêmement old-school, et j'avoue avoir regretté la différence de dessin entre la couv' (qui avoine grave) et l'intérieur (qui avoine moins). Bin oui, j'adore Mignola. Et là... C'est du standard de l'époque. Tant pis.

Pour ceux qui espère retrouver l'ambiance du film des gardiens de la galaxies, oubliez. Le Rocket du récit n'a pas grand chose à voir avec celui du film. C'est un raton, ok, mais ça ne va pas plus loin.


Conclusion

Pour les fans de Rocket Raccoon et les amateurs de comics bien vintage.

On s'écoute les Beatles?







dimanche 15 novembre 2015

Deadpool - Tome 1 & 2 - Marvel Now!



Arrêtez-le! Il se tire avec mes ballons d'anniversaire!


Fiche Technique

Deadpool tome 1 - Marvel Now !
Brian Posehn (Scénario)
Gerry Duggan (Scénario)
Tony Moore (Dessin)
Date de parution : 05 Novembre 2014

Deadpool tome 2
Brian Posehn (Scénario)
Gerry Duggan (Scénario)
Mike Hawthorne (Dessin, Encrage)
Date de parution : 26 Août 2015
Prix : 15 euros

Résumé  du tome 1 (pris sur BD fugue)

Une armée de zombies déferle sur New York... Mais ces morts-vivants sont en réalité les anciens présidents des États-Unis ! Un seul héros Marvel a les compétences nécessaires pour les arrêter : Deadpool. Le mercenaire disert va notamment affronter Richard Nixon et Abraham Lincoln puis se mesurer à Ronald Reagan... dans l'espace !


L'avis du VieuxGeek: bien.

Ce qui est un brin chiant avec les collections Marvel, c'est que le tome 1 donne parfois l'impression d'être le numéro 3843 de la série et qu'on a loupé ceux d'avant. Le tome 1 de Deadpool (collection Marvel Now!) donne également un peu cette impression, mais rien de trop méchant. On parvient à accrocher les wagons sans trop de soucis une fois qu'on a compris les pouvoirs du bonhomme (régénération à la wolverine, il sait qu'il fait parti d'un comics).
Franchement, je préfère de loin les collections de chez Urban Comics. Le travaille des éditorialistes est bien meilleurs (ils se font au moins chier à proposer une chronologie). Les personnages principaux sont également présentés en débuts de livre pour comprendre d'où ils sortent, il y a un résumé des grandes lignes... Mais pas chez Marvel. Un tome 1 commence au moins par le début (dit comme ça...), même si je sais que Marvel Now! n'est pas un reboot mais une suite qu'il propose de prendre en cours. Bref, des explications n'aurez pas été de trop sur une double page en début de livre ("faut payer 2 pages de plus à l'imprimeur, ça risque de trouer le budget. Pis on s'en tape de tous ces cons de geeks qui achètent compulsivement", me soufflent les gros actionnaires de chez Panini/Marvel).

L'élite de la Nation sait s'amuser. Comme en vrai!


On retrouve donc Wade Wilson (pour les noob: il s'agit d'un clin d’œil plus qu'appuyé à Slade Wilson de chez DC comics, a.k.a Deathstroke) aux prises avec tous les anciens présidents morts des états-unis ramené à la pseudo-vie sous forme de zombards ultra balèzes, genre imbuttables même sous un métro. Pas mal comme speech, non?

Le SHIELD refuse d'appeler les Avengers pour éradiquer la menace présidentielle (Captain America buttant Lincoln, ça ferait désordre...). Leur choix se porte donc sur l'infâme Deadpool, dont l'absence de moralité n'ait plus à remettre en cause. Les persos secondaires sont assez sympas (les président sont marrants, Mickaël le nécromancien aussi), et ça part en cacahuète à chaque page. Un bon point.

Le second tome, sans en raconter trop (c'est pour ça que je n'ai pas mis le résumé. Malin le gars...), commence par un excellent faux flashback de Deadpool dans les années 70, où il est au prise avec le démon Vétis, un méchant cherchant désespérément à passer des pactes pour voler des âmes. La suite est basée sur cette courte intro. D'ailleurs, je préfère le tome 2 au premier.

On se marre bien, même si parfois on peut regretter l’absence d'un véritable scénar' (je ne demande pas du Alan Moore, mais on a plus l'impression d'assister à une suite de scènes rocambolesques), mais c'est également ce qui fait le charme de cette série Deadpool...
Les dessins sont excellents, vraiment rien à dire. Belle couleur, bonne mise en page... Le tome 2 laisse suggérer qu'il y aura une suite. Mais on peu très bien s’arrêter là.

Conclusion

C'est une bonne série pour les amateurs de Deadpool. Je n'ai toujours pas trouvé LE livre où l'on explique clairement l'origine de ses pouvoirs, son background et tout le toutim (une partie est dévoilée dans Deadpool massacre Marvel (la critique vient!)).
Mais bon, je suis un con de geek geek compulsif qui attend le volume 3!


lundi 9 novembre 2015

Martha Washington - La série






Fiche technique


Martha Washington, tome numéro:
1. Le Rêve américain Date de parution : 23/06/2010 
2. Temps de guerre Date de parution : 01/12/2010
3. La Paix retrouvée Date de parution : 11/05/2011Scénariste : MILLER Frank
Illustrateur : GIBBONS David
Coloriste : SMITH Robin
Série : MARTHA WASHINGTON
Éditeur: Delcourt
Collection : CONTREBANDE
Prix: environ 20€ le volume


Résumé éditeur du premier tome

Devenus depuis plus de dix ans le théâtre d'une guerre fratricide entre l'armée, les natifs américains et une milice de néonazis gays, les États-Unis n'ont plus d'unis que le nom. Dans ce monde à la dérive émerge Martha Washington, jeune femme qui va s'élever à la seule force de son courage et de sa détermination pour, au final, devenir le symbole qui empêchera le monde de s'autodétruire.

Je kiffe ces vieux dessins et ces couleurs bien criardes. Ca y est, je deviens un vieux con.


L'avis du VieuxGeek: cool

Franchement, je n'avais jamais entendu parler de cette série... Je ne pouvais prendre que trois livres à la bibli, alors que je voulais emprunter les 4 volumes des Aigles de Rome (série qui a l'air vraiment bien; au moins belle). En zonant dans les rayons où personnes ne va jamais (en plus, je suis presque à la campagne, imaginez la gueule des rayons!) je lis Miller et Gibbons sur la tranche. WTF? (c'est comme la WWF, c'est ça?). Bon, je m'échauffe, et tends le bras pour prendre les 3 TOMES D'UN COUP. Et ouais tas de fientes, je suis musclé comme The Rock. Un seul de mes pet suffit à vous envoyer dans le mur d'en face. 

La série sent bon les années cyberpunk, et l'anticipation rétro. Dans une de ses préfaces, Gibbons parle de la révolution d'utiliser l'ordinateur pour aider au dessin... Si ça ce n'est pas rétro...
L'histoire parle de Martha, une enfant issue des milieux les plus sordides, évitant la mort à chaque étape de sa vie, qui va finir par s'engager dans les forces militaires de la PAX (sorte de Nations Unis à l'américaine). Elle va connaitre la guerre dans tous les coins du monde et de l'espace, affronter la coalition des Néo Nazis-Gays (eux, je les kiffes graves!), les femmes qui veulent virer tout homme du pouvoir, une espèce de cyber-docteur maboule cloné, des intelligences artificiels tarées, et pas mal d'autres que j'oublie (bravo, le travail de documentation. BRAVO). 

Les fonds sont fait avec l’ordinateur. Moins chiant pour le dessinateur, mais le rendu est moins sympa...


Qu'est-ce que ça vaut? C'est sympa (surtout le tome 1), l'ambiance est bonne, c'est bien dessiné, c'est souvent drôle. Ce n'est pas le meilleur de Miller au scénario, même si, je le redis, ça reste une bonne série. Les personnages secondaires sont souvent plus attachant que Martha, car vraiment plus dépravés (genre l'ancien président dont il ne reste que le cerveau: on dirait Krang des tortues ninjas!).


On conclue et on va au lit (il est tard, je travaille demain)

Lisez-les si vous en avez l'occasion. Commencez par le (très bon) tome 1 (càd: n'achetez pas comme des cons les trois d'un coup) et voyez si vous êtes accros.

 

vendredi 4 septembre 2015

Deadpool: la nuit des morts vivants


La Nuit des Morts-vivants-pool.

Fiche technique


Titre original: Night of the living deadpool
Ramon Rosanas (Dessinateur)
Cullen Bunn (Scénario)
Date de parution 08/10/2014
Editeur Panini Comics
Collection Marvel Dark
Prix: 13€


Résumé éditeur

Après une violente indigestion, Deadpool sort du coma et découvre que l'apocalypse a eu lieu ! Les zombies ont envahi le monde... et le mercenaire ne souhaite pas finir dans leurs estomacs. Cullen Bunn, l'auteur de la Deadpool Massacrologie, vous présente le plus sombre récit dédié à Deadpool, dans la lignée de la Nuit des Morts Vivants de George Romero.




L'avis du VieuxGeek: sympa

Acheté au pif parce que j'avais bien kiffé Suicide Kings et Deadpool origines, Deapool - La nuit des morts vivants met en scène, comme indiqué dans le synopsis, une apocalypse de morts-vivants. Un récit sympa dans l'ensemble mais pas transcendant (un scénario? Où ça?). Le livre vaut le coup d'oeil pour ses excellents dessins et deux/trois bonnes vannes (son meilleur ami est une tête décapitée, façon Spawn - Violator (où l'histoire est racontée par le Violator, qui parle à une tête qu'il a arraché) et une conclusion sympatoche. Le dernier (court) récit est lui très drôle.

Voici une petite vidéo amateur bien faite pour comprendre l'histoire de Deadpool et ses particularités :



Conclusion

Pour les aficionados de Deadpool ou les inconditionnels des zombis de Roméro.

dimanche 30 août 2015

Lady Snowblood - Tome 1 & 2





Fiche technique*

Parution en 1972/73 chez Weekly Playboy
Paru le 23/11/2007 chez les éditions Kana
Titre : Lady Snow Blood
Catégories :Seinen
Mag. prépub. :Weekly Playboy
Prix éditeur : 12.5 EUR
Public :+ de 14 ans (NDVG: voir plus...)
Dessinateur : Kazuo KAMIMURA
Scénariste : Kazuo KOIKE


Résumé

Sayo, condamnée à la prison à vie pour avoir tué les assassins de son mari et de son fils, ne vit plus que pour une chose : la vengeance. Elle décide de mettre au monde un enfant en milieu carcéral afin qu'elle accomplisse sa vengeance. Elle décède malheureusement en couches en donnant le jour a une fille, Yuki, qui, suivant sa destinée, deviendra la redoutable Lady Snowblood, l'enfant du carnage, aux charmes aussi affutés que le sabre !

* (Source: manga sanctuary)

Qui sème le vent récolte la tempête!


L'avis du VieuxGeek: manga culte 

Comme le disait mon prof de philo à la fac, un objet de culte n'est ni beau, ni mauvais, ni bon, ni moche. Il est culte. Point barre. Et Lady Snowblood rentre dans cette catégorie très select. Pourquoi? Parce qu'en 72, j'y étais pas mais ça devait pas courir les rues un manga pareil. Et aussi qu'en 2015, on n'a pas fait bien mieux. C'est à cette époque qu'on a pu voir au ciné (chez Wild Side ou chez HK vidéo, une collection de DVD que j'adore) les Baby Cart ou encore les Hanzo the razor (le lien vous montre un passage croustillant dans lequel il est expliqué comment endurcir sa bite. J'ai essayé pendant des mois, et j'ai du faire de la chirurgie reconstructrice de la teub). Lady Snowblood a très certainement influencé(e?) la série La femme Scorpion avec la formidable Meiko Kaji (ça donne l'occaz de mater comme un pervers-pépère des meufs en taule. Sacrés Japs! Vous reconnaitrez dans l'extrait, si vous êtes mélomanes, un morceau figurant dans l'OST de Kill Bill).

Bref, Lady Snowblood  paraissait à l'époque dans Weekly Playboy, qui comme son nom le laisse penser, était un magazine spécialisé dans la moto trial indonésienne. Jean Pierre Dionnet nous dit, dans la préface du volume 1, que les auteurs devaient ajouter des scènes de cul (soft, on est en 72. Mais tout de même!) pour justifier la parution dans le Playboy. Le speech de base du manga est, je trouve, incroyable. Un récit de vengeance pure, où les gonzesses ont tout pouvoir sur les hommes. Surtout celui de se venger. Les histoires (parfois indépendantes, mais en suivant le fil conducteur de la Vengeance de Yuki, l'enfant du Carnage) sont excellentes, d'une incroyable originalité, mises en scènes magistralement (le découpage/dessin est ultra dynamique!) et d'une violence grisante (on se rappelle que l'on est en 72. On essaye d'imaginer...).

A poils en plein hiver? Même pas froid!


Pour conclure

Vous l'aurez compris, la série Lady Snowblood fait partie des Must-Have de tous collectionneurs et amateurs de manga dignes de ce nom. Adultes bien sûr... Je n'ai pas lu le tome 3 (ils ne l'avaient pas à la bibli...) mais d'après les critiques que j'ai pu lire ailleurs (Source: sans), le troisième tome est de qualité équivalente. Faite péter 3 x12,5€ chez le libraire.

A lire impérativement.



dimanche 16 août 2015

Sam & Max - Police Freelance




Rhââââ!.. Enfin! Un éditeur l'a fait! Vite, je cours à poil chez le libraire en moonwalk pour le voler!


Fiche technique


Auteur: Steve Purcell
Editeur: onapratut
Album broché à rabats
17 x 24 cm
200 pages N&B et couleurs
Prix : 20 €
Parution : 23 avril 2015


Résumé éditeur

Sam est un chien d’1m80 portant costard-cravate et feutre-mou façon Bogart. Max, c’est cette petite chose hyperactive en forme de lapin qui l’accompagne. À eux deux, ils forment la Police Freelance.
Leur mission ? Botter les fesses des vermines de tous poils, tout en mettant un maximum de boxon.
Leurs méthodes ? Une imagination débordante, une complète inconscience et surtout un goût prononcé pour la violence gratuite.
Des Philippines à l’hypermarché du coin, de la face cachée de la Lune à l’Égypte ancienne, ils affrontent des cafards de vingt mètres de haut, des extra-terrestres en slip kangourou et des pirates libidineux.
Et si la justice finit toujours par triompher, on ne peut pas dire que la morale soit forcément sauve…

(Les aventures de la Police Freelance se déclinent également en jeu vidéo (Sam & Max Hit the Road chez LucasArts et une trilogie chez Telltale Games), et en dessin animé.)

L'avis du VieuxGeek: INDISPENSABLE   pour les fans du jeu Lucas Arts, Bien pour les autres (les gens normaux qui mangent des chips).

Sam et Max, pour moi c'était à l'origine ça:


Mais en fait, c'était un comics datant (pour le premier épisode) de 1987 qui n'avait pas été traduit. Et je ne devais pas avoir l'âge de prendre les transports en communs seul pour aller à la Fuck (Fnac pour les non-initiés) dépenser les thunes de mémé glanées à Noël, si jamais la BD existait chez nous à cette époque.

Le comics, dont vous voyez la couverture au début de l'article, est un compilé de toutes les histoires de Sam & Max Police Freelance (hormis celles parues sur blog/internet). Pour ceux qui ne connaissent pas du tout et qui n'ont jamais eu la chance de jouer au jeu vidéo, Sam & Max est un condensé de conneries. Au sens noble du terme. L'absurde y règne en maître, l'humour potache (mais pas lourd) et la violence gratuite viennent agrémenter le tout. On peut croiser dans les pages du livre des cafards géants, des démons poulpes, des vieilles qui ont fait "crac-crac" avec des extra-terrestres, j'en passe et des meilleurs.

Il n'y a donc aucune, mais strictement aucune, continuité dans les histoires (c'est mon unique regret, je m'attendais à une bonne grosse histoire bien débilos comme le jeu!). Les dessins sont en noir et blanc sur les 2/3 du livre. Le dessin très cartoon de Steve Purcell est vraiment génial, et chaque cases est bombardées de détails absurde et drolatique (un peu façon Sœur Marie Thérèse des Batignolles chez Fluide Glacial).



Quelques extraits de dialogues du jeu/du livre:

- Max, j'ai quelque chose dans l'oeil.
- Essaie de l'enlever avec une fourchette, avec moi ça marche à tous les coups. 

- Ca va Max? 
- Ca vasotomie.

( Sam) - Eh! Tu n'es pas fumeur, qu'est-ce qui te prend?
(Max) - J'essaie d'avoir l'air cool pour attirer des filles faciles, et qu'elles m’emmènent à las maison et lavent mes chaussettes et me fassent du chocolat chaud et nettoient mes oreilles avec un grand coton-tige.

Pour les anglophobes, vous pouvez tenter de survivre à la VO en regardant les animés. Ca à l'air pas mal, mais je suis une bille en anglais (alors pour comprendre les vannes de Sam & Max, courage...). Voici le premier épisode.



Conclusion

J'espère que Purcell refera des épisodes de Sam & Max... Une grosse histoire longue... Je m'en vais sacrifier des chatons mignons à Satan/Yahvé/Hallah/Rael/Moon pour espérer une réponse rapide et positive!


dimanche 9 août 2015

Y le dernier homme - La série (T1 à 5)


Argh, je me meurs!


Fiche technique

Auteur: Brian K. Vaughn,
Dessins: Pia Guerra, Goran Sudzuka, Jose Marzan...
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Aventure / Fantastique / Esotérisme
Collection : Vertigo Essentiels
Date de sortie : 26 octobre 2012 pour le tome 1 et 28 novembre 2014 pour le tome 5
Pagination : 256 pages
Prix : 22.5 EUR à 28 euros pour les deniers tomes (comme on a envie de terminer la série, les prix augmentent, normal...)

Résumé éditeur du tome 1

Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355. (Y the last man #1-10)


L'avis du VieuxGeek: une très bonne série

Le synopsis de base est assez simple: tous ceux qui portent un chromosome Y crevent un beau matin. Comme ça, paf. Tous sauf Yorick Brown, unique héro de la série (forcément, c'est le seul à avoir survécu) et son fidèle sidekick Esperluette, un singe pas franchement savant.

Franchement, il ne faut rien que je vous raconte sur l'histoire. Elle vaut le coup d'être découverte entièrement car les rebondissements, les nouveaux persos, etc, valent le coup d'être découverts lors de la lecture. Abordons plutôt le sujet sous un autre angle: comment faire pour qu'un comics parlant des aventures du dernier Homme sur terre ne tourne pas à la partouze permanente? (Eh les filles!!! Il ne reste que moi!!!) Et bien c'est là que l'auteur fait fort. Il contourne habilement le problème. Yorick cherche à retrouver sa petite amie d'avant la soi-disante épidémie et décide de ne pas fourrer les innombrables femelles qu'il croise tout au long de son chemin. C'est d'ailleurs très bien amené et pas neuneu pour un sou, le personnage de Yorick étant très attachant et tout à fait crédible dans le rôle du gentil garçon fidèle, même face à l'apocalYpse.

Te suicide pas poupée, j'suis toujours là moi. Et si tu me trouves moche, sache que tu n'as pas le choix!!!


Ce fil conducteur va nous emmener de péripéties en péripéties, certaines étant (forcément) mieux réussies que d'autres (j'ai trouvé certains passages un peu chiants). L'ensemble reste cependant de bonne qualité et très cohérent. On tentera de comprendre tout au long de la série d'où vient ce fléau, qui est réellement la très virile 355 et comment finira toute cette histoire.

Sérieusement, vous imaginez, vous, un monde gouverné uniquement par des femmes? Impossible, ça serait trop le bordel. Si elles étaient les égales des hommes virils et puissament intelligents que nous sommes, ça se saurait (vous imaginez un monde sans jeux vidéos comme FIFA 2015? Sans motocross et course de Nascar? Pire: sans les Expandables???). Ce n'est pas pour rien qu'en français la présence d'un seul homme entouré de milliers de femmes justifie l'emploi du "IL". On a tout compris chez nous.

Je n'ai pas réussi à flouter son zgèg. Ne le régardez pas s.v.p.


Bref, vous l'aurez compris, elles n'ont plus besoin de nous et savent très bien s'organiser sans les "Y". Et c'est vraiment bien d'en découvrir une certaine vision au travers de ce comics. Le tout dessiné par des gonzesses particulièrement talentueuses s'il vous plait. Proportions, angles et points de vues, finesse du trait... Tout est bon. Petit bémol pour les couleurs qui ne sont pas franchement géniales (assez fades, je trouve).

Conclusion

A mettre entre les mains de toutes les femelles. Et des autres. Une très bonne série qui plaira à n'en pas douter à toutes les féministes enragées et aux amateurs de bonnes séries originales.

PS: Si les chromosomes Y disparaissent, n'oubliez pas s.v.p de poursuivre le développement du nouveau Mass Effect. Juste au cas ou je sois le seul à survivre.

dimanche 26 juillet 2015

LEGO Minecraft: La première nuit et La ferme


Fiche technique

La première nuit
Article: 21115
Âges: 8+
Nb de Pièces: 408
Prix: 39,99€

La ferme
Article: 21114
Âges: 8+
Nb de Pièces: 262
Prix: 26,99€


J'vais me faire un petit jambon avec mes œufs ce matin...

 Résumé fabricant (et ouais, même avec des Légos!)

Construis pour survivre avec La première nuit LEGO® Minecraft™ comprend un abri, un lit, un four, un établi, Steve, un cochon, un Creeper™ et plus encore !

Assure ta survie avec La ferme LEGO® Minecraft™ avec des récoltes, une pelle, un établi, un casque-citrouille, Steve, un squelette, une vache et un mouton.

L'Avis du VieuxGeek: afol (ça veut dire que je suis fans, bande de noob).

Ca y est, un cap nouveau vient d'être franchi. J'espère pouvoir contenir cette nouvelle taré-i-tude que je sens déferler en moi, telle les vagues du Mékong sur les pêcheurs du Laos (j'ai vu le reportage sur Arte, ça fait vachement cultivé ce genre de comparaison). La spirale Lego + Minecraft est-elle résistible? Ou alors nous emmènera-t-elle tous dans un sillage de dépenses destructeur?

La ferme, avec sa jolie chute d'eau.


Cela est trop pour un Geek. Il doit céder, c'est son devoir. Il doit rejoindre le rang des AFOL (adult fan of lego), qui sont tous aussi méprisables que les fans trentenaires et + de Warhammer 40 000 et consorts.

Cela faisait bien... 32 - ... = 7 (ha! putain de calcul mental!)... 25 ans que je n'avais pas ouvert une boite de Lego. La cause est simple: un pote est devenu fan des Lego Star Wars. Il m'a emmené voir la boutique Lego au Disney Village (oui, je ne suis qu'un putain de touriste. J'ai grandement hésité à ramener le T-Shirt jaune du Tour de France ou celui avec écrit "Paris, Mon Amour"). Et là-bas, le drame. Ils ont inventé la série Minecraft. Notons au passage que ces gros enculés de Disney font payer 10 à 20% plus cher leurs produits que le site Lego lui même! Qu'ils meurent étouffés dans un container bourré de Lego qu'on balancera au milieu de l'Atlantique.

On m'a donné une astuce pour voir si on se faisait baiser sur le prix: un prix honnête correspond à 1 pièce pour 10 centimes. On est dans cette fourchette pour les boites de la série Minecraft.

Donc, ce qui marque en premier: les sachets plastiques sont numérotés dans l'ordre de la construction. Comme ça, on en fout pas plein la table. On ouvre on fur et à mesure. Vraiment génial.

Les constructions sont vraiment bien foutues. Des pièces pour renforcer les murs ça et là, des idées vraiment originales dans l'esprit Minecraft (le lit transformable en canapé, mon préféré!), des modulations sur le modèle de base sont proposées dans le livret... Tout est vraiment génial. Les deux kits font un super ensemble. Le seul truc con, c'est qu'on retrouve le même perso dans les deux kits.

Les deux kits sont ici assemblés.

Conclusion

 Tout est vraiment génial, oui tout est vraiment SUPER!



jeudi 16 juillet 2015

Flash T1: De l'avant





Fiche technique

Dessin: MANAPUL Francis
Scénario: BUCCELLATO Brian
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Super héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 20 mars 2015
Pagination : 192 pages
Prix : 17.5 EUR
Résumé éditeur

Frappé par la foudre et aspergé de divers produits chimiques, l'agent de police scientifique Barry Allen devient subitement l'homme le plus rapide du monde. Il décide alors de mettre ses pouvoirs extraordinaires au service de la justice, sous l'identité du Flash. Et l'occasion d'éprouver ses nouveaux talents ne se fait pas attendre : le criminel Mob Rule vient tout juste de plonger la ville de Central City dans l'obscurité... (contenu : Flash #1-8)

Je kiffe Captain Cold. Son Blase est fantastique. Dommage qu'il n'ait plus son flingue...



L'avis du VieuxGeek: bien

Flash arrive à grande vitesse... Non mon intro est naze. 
Flash débarque enfin chez Urban dans la collection Renaissance. Cela va permettre à tous ceux qui n'ont rien suivi à son univers, de pouvoir raccrocher quelques wagons.

Mais voilà: l'histoire commence 5 ans après que Flash ait découvert ses pouvoirs. Donc il faudra faire l'impasse sur certaines explications (c'est quoi cet anneau qui lui permet d'enfiler son costume? C'est un magical-boy? Puis il parait que le type c'est pris la foudre dans la gueule alors qu'il manipulait des produits chimiques genre comme dans Gaston avec Le kit du petit chimiste...). On ne connait pas cette Patty Spivot, ni les liens que Flash entretien avec Iris West. On ne sait pas qui connait l'identité secrète de Flash. D'ailleurs, pour ceux qui regarde la série, il y a beaucoup de différences. Donc la regarder ne vous fera pas tout comprendre...

Par le pouvoir du prisme lunaire, TRANSFORME-MOI!!!!


Sinon, le scénario est sympa. Flash galère à maitriser ses pouvoirs. Sa rencontre avec les méchants du livre (Captain Cold, Mob Rule) le forcera à repousser ses limites et à apprendre à maitriser cette mystérieuse force qu'est la Force Véloce.

On a à faire à une série à suivre, donc l'histoire ne se termine pas (belle déduction!) et introduit les emmerdes à venir en fin de volume. Actuellement 3 tomes (dont 2 disponibles) sont au catalogue d'Urban Comics.


Conclusion

Une bon junk-comics pour les vacances. Et j'adore les méchants ringards de Flash, sérieux. Ils sont tellement vintages!

dimanche 12 juillet 2015

Hellboy, Tome 14: Masques et Monstres




Fiche technique

Hellboy 14 - Masques & Monstres
Date de parution : 03/06/2015 /
ISBN : 978-2-7560-3958-9
Illustrateur : BENEFIEL Scott, RODRIGUEZ Jasen, MIGNOLA Mike
Scénariste : MIGNOLA Mike, ROBINSON James
Coloriste : STEWART Dave, RAMBO Pamela (NDR: c'est la fille de John? Mouhahahah!) , HOLLINGSWORTH Matthew
Série : HELLBOY
Collection : CONTREBANDE

Résumé éditeur

Si la perspective d'affronter monstres et démons ne l'effraie pas, un coup de main n'est jamais de trop. Au cours d'enquêtes qui tournent au cauchemar, il affronte avec Batman des néo-nazis à Gotham City, il s'associe avec Starman, dont le père avait déjà défait ces soldats du surnaturel durant la Seconde Guerre Mondiale, puis il part à la chasse au fantôme à Arcadia City, chez la justicière Ghost.
 
L'avis du VieuxGeek: coooool

Alors que la saison 1 de Hellboy s'achève avec le volume 13 (la suite se passe dans Hellboy en enfer, critique à venir sur le blog), c'est avec surprise que j'ai vu apparaitre (comme ça, pouf!) le volume 14 sur les étals (et ouais, on dit pas les étaux. Un étau c'est: "[...] un dispositif mécanique qui permet la « mise en position » et le « maintien en position » d'une pièce. En général, l'étau est composé d'une partie fixe, d'une partie mobile, et d'un système de serrage." Passons. Cette parenthèse est longue, chiante est inutile. Je pourrai la supprimer mais je suis sûr que ça vous fait un brin chier, donc je la laisse. Je suis démoniaque).

On a donc deux histoires dans ce très sympathique tome 14. La première met en scène Batman, Starman et des nazis; la seconde se passe avec Ghost qui est... Une fantôme!
La première histoire est vraiment bien. C'est une enquête à Gotham, où l'on découvre qu'un groupuscule Nazi bien vénère veut conquérir le monde avec des machines à rayons démono-zarbis. Starman, que je ne connaissais pas (un ancien perso DC armé d'un baton cosmique ultra puissant. 1941 pour le premier Starman apparut en comics, selon wikipédia) vient, ainsi que Batman, prêter main forte à Hellboy pour résoudre le problème.

Point fort, c'est Mignola au dessin. 



La seconde est très classique, mais met en scène Ghost, un perso que l'on ne voit que très rarement. D'ailleurs, je ne l'avais jamais vu.



De construction très standard (au début, Hellboy et Ghost ne sont pas copains, se mettent une peignée, deviennent potes, puis vont botter le cul du méchant), l'histoire n'en reste pas moins très bien.

Conclusion
Encore un excellent volume. Il peut être lu indépendamment des autres tomes de la série sans que l'on ressente un quelconque vide. Le cross-over avec les trois autres persos est vraiment réussi.

mercredi 8 juillet 2015

Lastman - La série (T1 à 6)





Fiche technique

Auteurs :  Balak, Mickaël Sanlaville, Bastien Vivès
Collection : KSTR
Serie : Lastman 
Tomes parus : 6
Pages : 204
Prix : 12,50 €
Format: 21 x 15cm 


Résumé éditeur

Adrian Velba, 12 ans, est heureux. Après avoir travaillé dur toute l’année dans l’école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s’inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n’a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian, une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d’Adrian, donne son accord du bout des lèvres… 
L'avis du VieuxGeek: sympa    (mais n'en faisons pas tout un flan!)

Tout d'abord, car je sais que cela passionne mes 4 fidèles lecteurs, un peu d'éléments concernant le pourquoi de l'achat de cette série:
- Fête de la musique, le 21 juin. il est 16h, on joue à 23h. Il reste donc 7 heures à se faire chier. J'en profite pour papoter avec un geek de l'autre groupe, un passionné de comics. On est fan des mêmes séries, donc je l'écoute lorsqu'il me dit: "Noooon... T'as pas lu Lastman? Mais t'as loupé ta vie! ". Un second me dit qu'il & également vraiment aimé.
- Jeudi 2 juillet. Fin de l'année scolaire. Les gentils parents de ma classe me font un bon d'achat Fnac. Une heure plus tard, je suis à la Fuck (le seul magasin du monde où l'on doit acheter une carte de fidélité pour avoir 5% de remise. Bande d'enc....!) pour dépenser toute ma thune. Je craque sur les Lastman.
- Vendredi 3 juillet. Je viens de finir les 6 livres. Et j'ai un brin mal au fion. 

Pourquoi? Mais pourquoi VieuxGeek a-t-il mal au fion? vous entends-je hurler (bon, le pseudo est pourrave, mais il sonne bien pour le blog). Et bien parce que: 

- 12,50€ pour un manga, même si les dimensions sont plus importantes qu'un Naruto et compagnie, ça fait mal au cul. Même en bon d'achat. 
- Parce que le scénario, il déboite pas tant que ça niveau originalité (même s'il est bien ficelé).
- Parce que le dessin, bin... Avec de l'entrainement et du temps j'vous fais le même. Les décors sont putains de vide, les (50) nuances de gris sont pas fantastiques.

Franchement, désolé pour M. le dessinateur, mais j'aime pas...


- Parce que ça commence à prendre du rythme à partir du volume 3 (et au prix du volume, ça fait grave chier...).
- Parce que je pige pas pourquoi ce livre gagne pleins de prix. J'en ai lu des 15 fois mieux qui sont allés se faire primés ailleurs. 
- Le design des persos est pas génial. Certains méchants (T5, Diamond Duke par exemple) sont des putains de copies de Bane (dans Batman, avec son gaz venin qui le rend trop balaise).

Voic Bane! Euh non: Duke! Il est comme Bane, mais c'est pas pareil.


En me relisant (ça ne m'arrive jamais d'habitude, c'est trop chiant de lire des blogs. Arrêtez de perdre votre temps à lire des connards égocentriques qui ont besoin de reconnaissance. Je ne fais bien sur pas parti de cette catégorie. Mon blog est essentiel au monde Internetien), je ne me trouve pas si dur. Y a quand même deux/trois points positifs: 

- Si vous le lisez en bibliothèque, ça va. C'est pas cher. Et ça permet de faire passer la pilule pour les deux premiers volumes qui ressemble à crever à un tournoi de Dragonball (et pourtant, j'aime bien les histoires de baston).
- C'est français.
- A partir du T4, ça va mieux. On a envie de savoir la suite. Mais putain, c'est toujours pas super niveau dessin (trois auteurs: les mecs, faut à tout prix que l'un d'entre vous se motive à faire des décors et de vrais ombrages!). Ça s'améliore cependant sur les derniers volumes.
- Y a des autocollants.  

En conclusion
Je me répète mais je trouve que la qualité/prix de cette série n'est pas bonne. Bien trop cher pour ce que c'est. Mais bon, les goûts et les couleurs, hein... A lire tout de même si vous en avez l'occasion.

jeudi 2 juillet 2015

Hobo with a Shotgun: Sans abri, sans merci!



Ayez pitié d'un vieux clodo-réplicant!


Fiche technique

Réalisateur: Jason Eisener
Titre VO: Hobo with a shotgun
Titre Québec: Sans abri, sans merci
Scénario: John Davies, Jason Eisener
Acteurs: Rutger Hauer, Brian Downey, Gregory Smith...
Date de sortie: 2011 (Direct to DVD)
Durée: 86 minutes

Résumé du film

Un clochard fait régner la justice dans une ville grâce à son fusil à pompe.

Source: allociné

L'avis du VieuxGeek: méga fan

 Non, mais franchement, vous avez lu le speech? Et vous allez me dire que vous trouvez ça nul? Vous méritez de finir au fond d'une poubelle à bouffer des rats crevés et de cloper des vieux culs de cigarettes fumés par des alcoolos aux chicots pourris et à l'haleine qui ressemble plus à un pet qu'une respiration!

Mon futur déguisement pour le carnaval. Quand on me demandera: "c'est quoi ton costume?", je répondrai "le type en fer dans le magicien d'Oz".

Le film est la version longue de la fausse bande-annonce gagnante du concours South by Southwest Grindhouse, initié par Robert Rodriguez et Quentin Tarantino en 2006 , nous dit wikipédia. C'est vraiment cool que ces deux zozos aient mis du blé dans un tel projet, surtout quand on voit à quel point le thème est peu bankable.

Nous suivons donc les péripéties d'un clodo bien pourri, qui décide de sauver la ville des pourris qui la dirigent après avoir sauver une pute, s'être fait torturer, acheté une tondeuse à gazon et avoir bouffé du verre lors d'un snuff movie pour quelques dollars. Ca vous parle?  Je n'en dit pas plus pour ceux (parmi vous, ô mes 4 fidèles lecteurs qui le font uniquement pour me faire plaisir) qui n'auraient pas vu le film.

Les méchants de ce film sont une immense réussite: The Plague, les frères Drake. Tous des cramés au plus haut degré, parfaitement en harmonie dans la folie de ce film qui sent bon le jus de poubelle. La scène de fin est ... Putain, j'me la remets de suite.

Concernant le jeu vidéo, c'est un beat them all à l'ancienne, à la mode 8bits. On défonce des punks à chien sans chiens à coup de crosse lorsqu'on n'a plus de balles dans le chargeur. Très fidèle à l'esprit du film. Les flèches directionnelles pour diriger le clodo et deux boutons. On fonce pour la défonce!

Vous pouvez y jouer ici: http://arcade.gamesalad.com/g/27652

Conclusion
J'vais m'acheter un fusil à pompe et un caddy, je reviens.

dimanche 28 juin 2015

Area 51 - Tome 1 & 2



Fiche technique

Titre: Area 51
Auteur: Hisa Masato
Editeur: casterman
Pages: 194
Prix: 7, 95€
Nombres de tomes prévus: au moins 4.


Résumé éditeur

Imaginez que toutes les divinités, toutes les créatures mythologiques et folkloriques, toutes les légendes d'hier et d'aujourd'hui existent vraiment... Imaginez encore qu'elles sont parquées dans une ville cachée du monde et forcées d'y mener une existence calquée sur celles des humains...Cette ville a un nom: AREA 51 ! Arpentez ses rues et risquez-vous dans ses bas-fonds sur les traces de McCoy, détective privée qui y a ouvert une agence d'enquête et filature, où elle accueille des clients à l'image de la faune locale.

Quelle réplique!! On ne l'avait jamais entendue celle-là...


L'avis du VieuxGeek: sympa

La ville "area 51" est donc un vaste foutoir où se cotoie les divinités egyptiennes, les sorcières allemandes, les kappas et toutes les autres créatures issues des différents folklores et de toutes les mythologies. 

On suit donc les péripéties de McCoy, détective privée humaine et de son pote le kappa. Qu'est-ce qu'il y a d'originale dans cette série? Bon, pas grand chose, faut un peu l'avouer. Le coup de mettre toutes sortes de créatures mythologiques au même endroit n'apporte pas grand chose d'original, si ce n'est la possibilité de pouvoir faire à peu près n'importe quoi dans un tel univers. Les enquêtes de McCoy la bonasse au gros seins sont variées, mais pas transcendantes non plus (on est à 100 000 lieux de la finesse d'un Tokyo River's Edge, critiqué quelque part sur ce site). 

Dans cette ville, et c'est là à mon humble avis l'aspect le plus original de ces 2 premiers volumes, les objets de 100 ans deviennent animés. Ils réagisssent à la manière de leurs anciens proprio. Alors forcément les flingues ont la plus belle part: ils peuvent descendre un dieu alors que toute autre arme est inefficace. Pour les vieux geeks, ça fait penser au jeu de rôle Bloodlust mais en version manga.

Niveau dessin, le style est très moderne et très vif, sans trop de détails. On aime ou pas, mais l'action est lisible. 

Concernant la suite, on ne sait pas vraiment comment va évoluer l'histoire: grosse enquete sur plusieurs tomes? Petites enquêtes? Qui lira verra. 


Conclusion

Une série sympa, pas non plus transcendante. A lire debout à la Fnac pour ce faire une idée.

mercredi 3 juin 2015

Batgirl: année un




Fiche technique

Scénario: Marz Ron – Dessin: Martin Marcos
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans 
Genre: Super héros
Collection: DC Deluxe 
Date de sortie:   6 février 2015 
Pagination: 224 pages
Prix: 19.00 €

Résumé éditeur

Après avoir sauvé Bruce Wayne d’un braquage commis par le gang de Killer Moth, Barbara Gordon, jeune bibliothécaire et fille du commissaire de police de Gotham City, décide d’endosser le costume de Batgirl, la justicière nocturne. Mais le Chevalier Noir laissera-t-il une héroïne inexpérimentée arpenter les ruelles de la plus dangereuse des cités ?



L'avis du VieuxGeek: très bien

A la base, je n'étais vraiment pas chaud pour lire ce comics: les dessins paraissaient franchement niais et l'histoire un brin pourrave. Mais bon: on me l'a gentiment prêté donc je l'ai lu. Et là, ô surprise, le récit s'est avéré franchement bien.

Ce comics traite donc, à la manière de Batman année un ou de Robin année un, de... Tin tin tin... La première année de Batgirl! Ce qui est vraiment original, c'est que les villains de l'histoire sont Killer Moth et Firefly. Un taré qui se prend pour un papillon avec un super soaker (vous savez, les méga pistolets à eau qui nous faisaient rêver quand on avait dix ans?) tirant de l'acide ou un truc du genre. Firefly quant à lui fait moins rire et propose du challenge à la nouvelle héroïne.

Killer Moth et Firefly. Sacré Killer Moth! T'as vraiment l'air d'un naze!

La suite est plutôt simple à deviner: rencontre avec la Bat-family, papa Gordon pas content... Elle reste cependant très plaisante à suivre car l'histoire est bien foutue.

Le dessin quand à lui se prête en réalité très bien au récit. Le trait est précis, la mise en page est bonne... Très pro comme boulot. En fait, maintenant j'aime bien!


Conclusion

Définitivement un bon livre. Apparemment, une série Renaissance va arriver d'ici la rentrée scolaire. Ce Batgirl année sera un bon moyen pour les fans de Batgirl de patienter (sérieux, y a des fans de Batgirl? Batwoman, c'est une lesbienne chaudasse dessinée par JH Williams III donc je veux bien, mais Batgirl...).