dimanche 22 décembre 2013

Witchfinder, tome 1: au service des anges




Fiche technique

Date de parution : 04/12/2013
Prix public : 16.95 €
Scénario : Mike MIGNOLA
Dessin : Ben STENBECK
Couleurs : Dave STEWART
Série : Witchfinder
Collection : CONTREBANDE
 

Résumé éditeur

"Edward Grey est un chasseur de sorcières, engagé par la reine Victoria comme agent privé, en charge d'enquêter sur des affaires extraordinaires. Pour sa première mission, il quitte les beaux quartiers pour les bas-fonds les plus sordides de la capitale. Ses proies : des conspirateurs occultes, un monstre déchaîné et la société secrète la plus abjecte qui soit, la Fraternité Héliopique de Ra."

Source: http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/comics/witchfinder_1_au_service_des_anges


'Y avait pas de scans en français, et je n'avais pas envie de bousiller mon bouquin. Je laisse ce soin à d'autres!

L'avis du VieuxGeek:

En lisant la postface de Mignola en fin de récit, on apprend qu'Edward Grey (et plus globalement des éléments de l'univers Witchfinder) a fait quelques micro-apparitions dans les séries Hellboy/BPRD/Abe Sapien. Je ressorts les-dits bouquins de mon étagère et vérifie le tout... Ok pour les méchants dans le mini-récit de BPRD (au passage, l'un des mieux de ce BPRD 1), Abe Sapien est en attente de lecture, et pas moyen de le retrouver dans Hellboy 2 (va falloir le relire, tant mieux!). On va donc dire OK au père Mignola et le croire sur parole. 


Deux questions-réponses: 

- Pourquoi Mignola ne dessine pas Witchfinder? 
Parce que selon lui, dessiner l'époque victorienne n'est pas franchement facile, à cause du boulot de recherche pour être cohérent vis-à-vis des lieux, costumes, etc. Stenbeck, le dessinateur, s'en sort très bien.

- Bon, c'est bien alors? 
Ca va. On retrouve les thèmes habituels de l'univers Hellboy. L'intrigue est bonne, les méchants (la Fraternité Héliopique de Râ) sont sympas (mais je préfère les vilains Nazis et Raspoutine...), l'histoire ce termine dans ce volume. 
Petite remarque extrêmement subjective: je n'arrive pas à sentir le potentiel de cette série... Autant pour BPRD/Hellboy, j'ai accroché direct, mais là, pas spécialement...

  


Conclusion

Un bon petit album pour les collectionneurs des séries Hellboy, et pour les autres, un bon album Old School pour les amateurs d'horreur dans l'époque victorienne. 

Rédempteur du monde, aie pitié de nous!
Amen.




jeudi 12 décembre 2013

Hellboy, tome 10: la grande battue



Fiche technique

Hellboy
La Grande battue
10
Mike Mignola
Duncan Fegredo
03/2010 (Parution le 03/03/2010)
17,95€
Delcourt
Contrebande
Format comics
Pages: 169


Résumé éditeur

Au plus profond de l'Angleterre, les anciens géants se réveillent. Il est temps pour la Grande Battue, ancestrale compagnie de traqueurs de monstres, de partir en chasse. Sur invitation, Hellboy se joint à la curée... pour bientôt devenir lui-même gibier. Trahi par la meute, il est jeté en pâture à la Reine de Sang. Pour la vaincre, Hellboy devra-t-il se résoudre à endosser son héritage démoniaque ?

Si tu le savais, tu te casserais vite fait!




L'avis du VieuxGeek: excellent  

Et oui, un super album que ce tome 10. J'ai beau chercher des défauts, je ne lui en trouve pas. Plutôt bien, non? Allez, et c'est un défaut que je reproche à la série entière: il manque un véritable fil conducteur.Les histoires apportent à chaque fois un peu plus d'info sur Hellboy et son univers, il n'en manque pas moins un véritable fil rouge.

Concernant la grande battue, on a donc à faire à une histoire de haute volée. On en apprend plus sur la mère de Hellboy (et quelle révélation!), le scénar' est vraiment excellent. 

Comme d'habitude, les méchants sont géniaux: la reine de sang, Gruagach (un elfe transformé en sanglier), le golem de pierre, les géants... Un sacré panel de vilains à castagner pour Hellboy! 

Les personnages sont très travaillés. Mignola prend la peine de bien expliquer, pour rendre les différents  persos intéressants (mon préféré étant ce pauvre Gruagach)

Bref, un de mes albums Hellboy préféré. Et Fegredo dessine tellement bien... Et ces couleurs!... Je suis fan de ces contrastes de couleurs. Bravo les gars. GG, comme écrivent les PGM.




Conclusion
Un très bon album, une bonne maitrise du scénario, un sacré coup de pinceau, de très bon personnages... En plus, y a même pas (trop) besoin d'avoir lu ceux d'avant.

Allez, je me le retape ce soir!

AMUNG EM-ESH ETT TU ANUNG RAMA!

 

dimanche 8 décembre 2013

Lobster Johnson - Tome 1 - Le Prométhée de fer



Fiche technique

Scénario: Mike Mignola
Dessin: Jason Armstrong
Editeur: Delcourt
Collection: contrebande
Série: Lobster Johnson (Univers de Hellboy/BPRD)
Date de parution: 19/06/2013
Prix: 15,50 €


Résumé éditeur

Alors que les États-Unis d'Amérique sont à la veille de faire leur entrée dans la Seconde Guerre mondiale, Lobster Johnson, dit le Homard, accompagné de ses alliés, est occupé à combattre cannibales, yétis et autres monstres, tous plus dangereux les uns que les autres. Sans compter les plans diaboliques d'un mystérieux ennemi qui semble suivre les commandements nébuleux d'une prophétie séculaire.

Source: http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/comics/lobster_johnson_1_le_promethee_de_fer

On dit "What you want to do", gros naze.

L'avis du VieuxGeek: sympa  :) 

Lobster Johnson, alias Johnson le homard pour ceux qui ne connaissent pas leur anglais, nous narre les péripéties dudit héros dans le New York de 1937. Le homard se veut être un héro à la sauce pulp, c'est à dire populaire et pas trop prise de tête. 

Concernant l'aspect pulp, c'est surtout au niveau des ennemis du homard que l'on tape dans le folklore populaire: gorille mutant, nazis vilains, et un Fu Manchu nostalgique de l’hyperborée. 
Le perso de Jim Sacks (avec son armure Iron man version hyperboréene) est vraiment bien réussi, et, personnellement, j'ai hâte de savoir comment il évoluera dans la série. 

Le homard est plutôt du genre expéditif, n'hésitant pas à trouer les crânes des ennemis. Beaucoup d'action dans ce tome, une histoire pas complexe (mais pas simpliste pour autant, donc très bien!), des illustrations à la Guy Davis/BPRD mais sans être du Guy Davis (dommage...). 

Il faut bien avoir en tête que cet album n'explique rien des origine de Johnson. Peut-être dans un numéro futur, qui sait? 

Ha oui, un gros point positif: c'est une histoire longue, qui nécessitera une suite. Ca tombe bien, j'ai vraiment du mal avec les histoires courtes Hellboy/B.P.R.D, fréquemment merdiques (oui, je suis dur).

Iron M... Euh... Jim Sacks dans son armure faisant la peau à un dragon.

Conclusion 

Une bonne histoire (pas transcendante non plus), un univers qu'on aime, un héro qui marque ses ennemis vaincu d'une pince de homard au milieu de la courgette, un début de saga. 

A lire si vous avez fini votre collection de B.P.R.D.



Que dieu vous bénisse, vous et les États-Unis d’Amériques.

lundi 2 décembre 2013

Les tortues ninjas (2012) T1 à 4


Les tortues ninjas reviennent dans nos provinces chez les éditions Soleil! Simple re-boot de la série? Nouveauté? Éclaircissons un peu tout cela.... 




Les changements par rapport à... Avant.

Les origines des tortues sont revues entièrement, et permet d’exploiter leur passé d’une manière totalement nouvelle. Les fans retrouvent dans ces histoires les personnages principaux tels que Casey Jones, Shredder, Karai, Krang, Baxter Stockman, avec des liens très différents. Les clins d’œil aux univers passés sont très nombreux, et permettent aux fans d’anticiper certains faits, tout en restant dans la mire d’une histoire entièrement revue. Le premier volume sort aux États-Unis le 24 aout 2011 et en France le 25 janvier. Soleil US Comics sort pour la France des comics, regroupant quatre numéros américains avec parution tous les quatre à cinq mois.



Ca parle de quoi, alors? 

LES TORTUES NINJA - Tome 1: Nouveau départ (résumé éditeur)

"Raphael a disparu, il erre dans les rues et tente de se remémorer son passé. Ces trois frères, Donatello, Michelangelo et Leonardo et leur père spirituel, Splinter, sont à sa recherche. Old Hob est également à leur trousse.

Tout a commencé cette fameuse nuit, au Stockgen research, un laboratoire de recherches... Avant de revenir de vrais ninjas, les tortues n’étaient que de simples cobayes destinés à tester la viabilité d’un sérum et Splinter, un rat utilisé sur un autre programme de recherches. April o’Neal, étudiante stagiaire fraichement arrivée au labo, est de garde lors de l’intrusion de ninjas. Venus récupérer ces spécimens, les ninjas sont interrompus dans leur fuite par Splinter et lâchent leur butin.

En tombant, les tortues, le rat et un chat errant se retrouvent baignant dans un liquide mutagène, la transformation se produit... Il leur faut fuir et se mettre à l’abri. Une tortue manque à l’appel..."

Voilà en gros pour le speech de base du livre 1. La suite nous permettra de rencontrer les vilains par le biais de diverses aventures.



L’avis du VieuxGeek : très bien :D

C’est avec plaisir que je redécouvre les tortues ninjas ( cliquez ici pour que votre cerveau soit parasité pendant une demi-journée entière), plus de vingt ans après leur diffusion télé en France. Force est de constater que cette nouvelle mouture propose une version plus ado/adulte de l’univers original. La série est de très bonne qualité dans l’ensemble, au niveau du scénario et du dessin. Mais comme dans tout comics US qui se respecte, les dessinateurs ont la flemme et passent le relai au premier venu au bout de quelques numéros. 

Allez hop, une critique subjective à mort de chaque volume :


Avis et critique du volume 1

&
Eastman, Kevin & Duncan, D.
Pattison, Ronda
01/2012
Soleil Productions
Soleil US Comics
Format comics
128

Les bases de l’histoire sont très cohérentes (on parle des tortues ninjas, ne l’oublions pas !), et sont plus orientées  vers un public jeune adulte. Et c’est tant mieux ! On n’a plus 8 ans !
Le dessin est agressif, est contribue fortement à l’ambiance baston de l’histoire.
Dans ce volume, on croise Casey Jones (un sociopathe qui sort fracasser des voyous avec un masque de hockey genre vendredi 13), Baxter Stockman, April O’ Neil, Krang (vite fait) et Old Hob, que je ne connaissais pas du tout.
Ha... Quel plaisir de retrouver ces tortues!


Avis et critique du volume 2

&
Duncan, D. & Eastman, Kevin
Santolouco, Mateus
Parution le 20/06/2012
Soleil Productions
Soleil US Comics
Format comics
128


Bon livre. On apprend le comment et le pourquoi de la réincarnation karmique de Splinter et des Tortues. L’histoire suit son court, le grand méchant du livre étant les petites machines bouffe-tortues de Stockman.




Avis et critique du volume 3

Fiche technique idem que le T.2 sauf :
10/2012  (parution en même temps en gros)

Bon livre encore. Et tant mieux ! On voit Schredder et sa fille, on en apprend plus sur le clan des pieds. Pardon : le Foot Clan. Petit bémol : beaucoup de scène n’ayant lieu dans aucuns volumes précédents sont citées. On s’y perd, et c’est parfois chiant. On a l’impression de lire un Spider-man (genre: Cf. volume 354, 793, ainsi que Spidey n°4908).


Avis et critique du volume4


&
Kuhn, Andy
Kuhn, Andy & Eastman, Kevin
Eastman, Kevin
Parution le 27/02/2013





Lui, j’ai mis longtemps à l’acheter. Et je comprends mieux maintenant que je l’ai lu. Andy Kuhn, le dessinateur, dessine avec son pinceau coincé dans l’anus. 
Puis il scan le tout avec son vieux PC 386 sx15 (2 Mo de Ram), et fignole le tout avec la béta version de Paintbrush. Je me suis fait violer la rétine. ‘Rarement vu un illustrateur aussi merdique. Désolé d’être méchant avec toi Andy, mais quand on lache 18 euros dans une BD (merci Soleil pour le prix 3 euros plus cher que les concurrents…), on aimerait avoir à faire à un pro du pinceau. Pas au stagiaire de troisième...


Vous ne le saviez pas? Splinter est un poney tombé dans le mutagène...


Heureusement, l’histoire est bien… Le méchant de l’histoire est Slash. Non, pas le guitariste des Guns, mais la tortue mutante super méchante.


Conclusion

La nouvelle série est très bonne (et cher! 18 euros, je l'ai encore en travers pour 128 pages...), et je prie le dieu des Geeks pour qu'ils dégagent Kuhn du dessin pour l'hypothétique volume 5. 

La messe est dite.