samedi 18 avril 2015

Transmetropolitan T1 et T2



Spider Jerusalem vous salut bien.

Fiche technique

Scénario: Warren Elis – Dessin: Robertson Darick
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans ( NDLR: mais bon, c'est un peu limite).
Genre: Action, Humour 
Collection: Vertigo Essentiel
Date de sortie: 7 février 2014 (T.1), 11 juillet 2014 (T.2)
Pagination: environ 300 pages
Prix: 22.50 € (T.1) et 28€ (T.2)


Résumé éditeur

Exilé depuis près de cinq ans loin du fracas de la civilisation, le journaliste Spider Jerusalem est contraint de reprendre le chemin de La Ville. Secondé par ses deux assistantes, Channon Yarrow et Yelena Rossini, l’acide et misanthrope pamphlétaire reprend alors son combat contre les abus de pouvoir, la corruption et les injustices de cette société du 21e siècle qu’il chérit autant qu’il l’exècre. Dans les rues étouffées par le silence médiatique, raisonne bientôt les mots amers et enivrés du plus fervent défenseur de la Vérité.



L'avis du VieuxGeek: excellent   

En écrivant sur ce blog, c'est à dire en pourrissant ou en adulant certaines œuvres (quand on ne sait pas faire, on critique les autres: c'est plus simple), je me sens un peu comme Spider Jerusulem: un âpre guerrier moderne de la vérité, un samouraï virtuel, un anonymous anonyme. La seule différence avec Jerusalem, c'est que lui il a des lecteurs... Mais passons!

Nous découvrons le monde où évolue Jerusalem au travers des articles qu'il doit écrire. On nage en plein cyberpunk, celui de la grande époque même si la version US date de 97 (pour mémo, le courant est nait en 1984 avec Neuromancien de William Gibson. Après avoir lu ça, vous trouverez à juste titre que Matrix est un film de merde). Différents sujets sont abordés au travers des articles: le changement de race (le changement de sexe est définitivement Has-Been. Maintenant on devient mi-humain mi-martien), le réveil des cryogénisés qui attendaient des jours meilleurs, l'élection présidentielle des plus grands pourris... Bref, les sujets sont variés, les persos sont très originaux comme stompanato le bulldog, par exemple qui est excellent ou encore Spider qui est un névrosé drogué à mort (il se plante sa seringue dans l’œil lorsqu'il ne trouve plus de veine. Puis après, une petite pilule anti-cancer et le problème est réglé), prétentieux à crever et plutôt drôle. les dialogues font mouches et sont d'une vulgarité à l'épreuve des balles (du genre "je vais te coudre le trou du cul"; "ne touche pas ces politiciens tu pourrais attraper quelque chose de grave", etc.). Que du bon. 

Les histoires sont en générale plutôt courtes, le fil conducteur reliant tout ça étant le rédacteur en chef de Spider qui lui demande d'écrire régulièrement des articles pour rembourser sa dette (Spider doit plusieurs livres à son boss, du coup ce dernier l'exploite grassement). 


J'aime beaucoup l'idée que se fait Jerusalem des politiciens.


Pour en finir

Une excellente série. Je pense qu'elle parlera certainement encore plus à ceux de la Vieille Ecole des 90's étant donné les thèmes abordés. Mais ça fait l'occasion pour les autres de se plonger dans une autre époque, une autre vision périmée d'un futur l'étant tout autant.

mercredi 15 avril 2015

Interstellar



Mince, cette image ne m'inspire aucune blague...

Fiche technique

Titre: Interstellar
Réalisateur: Christopher Nolan
Scénario: Christopher Nolan
Acteurs principaux: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, Mackenzie Foy
Genre: SF
Durée: 169 minutes
Sortie: 2014


Synopsis (wikipédia)

"Dans un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l'humanité qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n'eurent pas lieu et ne servirent qu'à pousser la Russie à se ruiner en projets concurrents. Cooper, un ancien pilote d'essai et ingénieur, est devenu agriculteur suite à un accident survenu dans un vaisseau expérimental (le Ranger) et vit dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. Lorsque son père la défie de prouver l'existence de ce fantôme selon une démarche scientifique, elle découvre avec son aide que le « fantôme » est une forme inconnue d'intelligence qui leur envoie des messages codés au moyen d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol, et les orientent vers une installation secrète de la NASA."


L'avis du VieuxGeek: dans l'espace personne ne vous entendra crier youpi cheers

Interstellar est un peu une baffe cosmique reçue en direct dans la tronche. Putain, je ne m'en remets pas: je viens de voir (allez, on s'emballe à mort) le nouveau 2001 l'odyssée de l'espace. Et ouais, rien que ça.

Pendant 2h49 et 48 secondes précisément, on est accroché, que dis-je: tendu comme des strings dans l'espoir de voir l'humanité survivre à toutes ces calamités (la planète se détraque, l'oxygène et la bouffe viennent à manquer...). Les séquences spatiales sont magistrales: on a l'impression de vivre le voyage dans la navette, de tout découvrir avec eux chaque nouvel élément...  L'immersion est totale. Niveau technique, les images et la mise en scène sont tout juste démentielles et là, je pèse mes mots.

Les acteurs déchirent (du moins ils font très bien leur boulot), la musique fait largement l'affaire même si personnelement j'en ai ras le c.. d'entendre les thèmes de Hans Zimmer (il doit en être à sa 36554 ième B.O de film. Qui s'est qui parie qu'il a une armée de larbins mal payés sous ses ordres?). J'aurai largement préféré entendre quelque chose s'apparentant à du Deus Ex. ou encore Mass Effect. Mais bon, les goûts et les couleurs hein...

L'USS Enterpri... Euh L'Endurance.


Niveau scénario, force est de reconnaître qu'on bite un peu que dalle. [Attention: SPOILER] On se retrouve avec un putain de twist du genre "mais en fait, tu vois, c'est moi dans le futur, grâce aux humains du futur qu'on voit pas qui ont une technologie de ouf, qui donne les infos pour sauver la terre. Mais pour que ça soit plus mystique, je vous donne le tout en morse au travers d'une bibliothèque" [FIN SPOILER]. En plus, je suis fier de mon petit topo qui résume bien ce retournement assez laborieux.

Il faut admettre qu'un nouveau visionnage sera nécessaire afin de s'assurer si oui ou non nous sommes une bande de boulets incapable de comprendre un film à première vue (pourtant, j'ai tout compris dans Légo Adventure, et du PREMIER coup!).

Contre-Avis: moyen  


"Je viens de regarder Interstellar... Et j'en suis extrêmement déçu: la mise en scène est top, la qualité de l'image également, il n'y a rien a dire la-dessus. Mais le scénario est tout juste moyen, la fin est pourrie au plus hauts degrés! Seuls les films américains sont capable d'en produire de telles. On a l'impression d'assister à trois happy ends en fin de film...

Les sujets abordant le " temps" sont très décevants. Les passages traitant de l'instinct de survie des personnages sont trop basiques. Nolan aurait du allé bien plus loin pour que tout cela soit réellement intéressant.

Je le classe parmi les films moyens, mais très bien réalisés.
Orrb  "


Pour conclure

Sans déconner, ça fait un bout de temps qu'un film de S.F ne m'avait pas autant scotché. Pour les connaisseurs, on se retrouve autant paumer que dans évangélion quand ils tentent de nous expliquer le pourquoi du comment à la fin (cela peut d'ailleurs paraître facile ou franchement pourri, c'est selon). Mais malgré tout, on est d'accord pour dire que visuellement, c'est une sacrée tarte!

samedi 11 avril 2015

The Man with the Iron Fists 2


C'est même pas censuré! Vais-je supporter de voir tous ces culs et tout ce sang?


Fiche technique

Titre original: The Man with the Iron Fists 2: Sting of the Scorpion
Réalisateur: Roel Reiné
Scénario: RZA
Acteurs: RZA, Dustin Nguyen, Eugenia Yuan...
Durée: 1h30
Sortie: avril 2015 (direct to DVD)


Synopsis

Quand un étranger, Thaddeus, est retrouvé grièvement blessé près d'un village mineur, Li Kung et son épouse Ah Ni lui offrent un refuge. Durant sa convalescence, il se retrouve mélé dans un conflit qui oppose les citadins contre l'infâme Maître Ho et son clan des Beetle, ainsi que le terrifiant Seigneur Pi.


L'avis du VieuxGeek: un nanard sympatoche.

The Man with the Iron Fists 2 est un pur Wu Xia Pian, un film digne de la Shaw Brother: une histoire de merde, des chorégraphies abracadabrantes (et sympas dans l'ensemble!), un méchant trop méchant, un héro qui débaroule et botte des culs grâce à son Kung Fu et aidé par ses nouveaux potes les opprimés. Le film se regarde sans problème après avoir picolé (l'histoire parait ainsi beaucoup plus profonde et complexe) et en commentant à voix haute pendant le film toutes les scènes. Sans ça, c'est plus difficile à encaisser.

Maitre Ho, à droite. A gauche, je me rappelle plus son blase. Mais il est trop opprimé par Maitre Ho.


Thaddeus, le héro pour ceux qui n'ont pas vu le 1, a des poings de fer (parce qu'il s'est fait couper les bras au sabre, et grâce au pouvoir du Chi, il parvient à faire mouvoir ses membres par sa seule volonté. Il n'aura jamais besoin de Viagra). Il doit affronter, lui et son pote l'assassin repenti en mec-trop-cool-qui-protège-les-pauvres, le badass Maitre Ho et son clan des Beatles (ouais, le groupe des mecs avec des coupes au bol). L'histoire s'enchaine avec un classicisme à toute épreuve, une fin prévisible à 666 kilomètres et pleins de bastons. De toute façon, on ne cherche que ça en regardant ce film (j'ai quand même espéré voir un bout de nichon, mais non... Déception...).


Conclusion

Je venais de louper le dernier dialogue du film pour une obscure raison. Je demandais donc à bibiche (qui avait l'air complètement passionnée par le film...): "alors, il l'a trouvé son Chi perdu? La paix intérieure et tout ça?" et, fièrement, elle m'a répondu "nan. Il a tchi trouvé". Un peu comme nous, quoi.

(Mais honnêtement, s'il y a un 3, je veux le voir!!!)

Vos gueules, je cherche la paix intérieure.

 P.S: pour ceux qui se demande: "j'ai pas vu le 1, c'est grave?", la réponse est "on s'en fout".

jeudi 9 avril 2015

Blame!





Fiche technique de la série

Auteur: Tsutomu Nihei
Éditeur: Glénat
Format : 115 mm x 180 mm
Façonnage : Souple
256 pages
Nombre de tomes associés : 10
Éditeur Japonais : Kodansha

Prix: 6.90


Résumé éditeur

Peut-être sur Terre... Peut-être dans le futur... Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque cité labyrinthique, s'étendant sur des milliers de niveaux. Armé d'un revolver amplificateur de radiations et accompagné de Shibo, un scientifique, il part en quête du "net-gene", un programme qui aurait échappé à la contamination globale d'un virus informatique, et qui serait capable de gérer le monde.

Blame se déroule dans un univers high-tech et organique, où la chair fusionne avec le métal, à la croisée de Gunnm et d'Akira. La narration, très visuelle, mise essentiellement sur l'action et la création d'une ambiance moite et crépusculaire. Le contraste entre le décor minutieux et soigné et le côté"ébauche " des personnages, renforce l'atmosphère étrange et particulière qui émane de cette œuvre. Un "donjons et dragons " moderne en plein univers cyber.




L'avis du VieuxGeek: cultissime. Rien que ça.

Une fois la lecture de la séries terminée, on se rend compte que: 
  1. On n'a rien compris à l'histoire. 
  2. Le monde de Blame! avec ses bâtiments qui n'ont ni début ni fin foutent la trouille. Plus de verdure, la planète (si s'en est une...) est entièrement recouverte de béton. Perso je vois au travers de ça un message écolo (trop construire c'est mal, comme croiser les effluves). Chaque personnage rencontré fait franchement peur.
  3. Le dessin s'affine avec les volumes. Ça commence pas mal, ça finit en apothéose. On voit que Nihei a cherché son trait, et surtout a fini par le trouver.

Blame! est pour moi l'aboutissement ultime du courant cyberpunk. Du post-cyberpunk, si vous préférez. A la base, le cyberpunk est la dégénérescence de notre actuel monde bouffé par les nouvelles technologie, la corruption et la guerre. Et là, le monde de Blame! est une sorte de sur-dégénérescence de la vision cyberpunk du monde. Vous me suivez?
Tsutomu Nihei a un univers si exceptionnellement personnel, si particulier, qu'il ne laissera jamais une impression de déjà-vu. Et le talent de Nihei pour dessiner la "mégastructure" (une ville gargantuesque)... Peu d'autres doivent être capable d'en faire autant. Les dialogues, quasi inexistants, nous force à lire son dessin, à nous faire notre propre interprétation (d'où le "on a rien compris" lorsqu'on fini la série. Mais ce n'est pas un point négatif). Là aussi, Nihei s'en sort avec brio alors que l'exercice du "pas de dialogues" paraissait difficile.

L'ambiance, ainsi que les protagonistes, sont lourds et pesant. Pas de place pour l'humour. Le mot d'ordre: désespoir ultime (ne pas lire cette série pour se remonter le moral!). Le trait violent du mangaka est juste parfait pour l'histoire développée.

N.B: rien à voir avec précédemment. Glénat a changé le style des couvertures en plein milieu de la série... C'est mieux, c'est sûr, mais vous auriez pu réfléchir avant les gars!  

Clefs de compréhension (Attention, ça spoile grave!)

Franchement, cela ne sera pas de trop lorsque vous aurez envie de comprendre un peu plus ce qu'il se passe dans la série. Ce n'est pas de moi, je l'ai récupéré sur manga-news.com. Je n'aurai pas fait mieux, alors...

"L'histoire raconte les aventures de Killy, un cyborg. L'action se situe dans une sorte de cité-labyrinthe où une multitude de niveaux coexistent. Killy, qui sera plus tard accompagné d'une scientifique du nom de Shibo, est chargé de retrouver un terminal génétique qui n'a pas souffert du virus informatique, responsable du chaos ambiant...

Killy est dirigé par ce qu'on appelle "le bureau gouvernemental" dont le siège est situé dans la résosphère, qui est un lieu virtuel peuplé d'humains (virtuels également) qui n'ont pas été contaminés par le virus. Lorsque des humains de la résosphère viennent dans les niveaux labyrinthiques (qui constituent la réalité basique dans le manga), ils doivent se déplacer dans des enveloppes de silicium (c'est le cas de Killy).

Les habitants du gigantesque labyrinthe, qui ne viennent pas de la résosphère, sont considérés par cette dernière comme infectés par le virus et donc traités comme des ennemis: C'est le cas des silicates, les plus farouches ennemis du bureau gouvernemental.

Les garants de la réalité basique sont les sauvegardes, elles sont les agents du bureau gouvernemental et détruisent donc tout ce qui est étranger à la résosphère, qu'il soit humain ou pas.

Quel est le but du bureau gouvernemental?
Leur but est donc de récupérer de véritables gènes humains, non contaminés par le virus, afin de repeupler une zone qui n'est pas infectée par le virus, ce qui permettra donc de rétablir une population humaine réelle (et non plus virtuelle) dans la réalité basique."

Source: http://www.manga-news.com/index.php/serie/critique/Blame

Pour plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/BLAME!



L'auteur et ses séries

Tsutomu Nihei (弐瓶 勉, Nihei Tsutomu?) est un mangaka né le 1er janvier 1971 dans la préfecture de Fukushima au Japon. Il est parti faire des études d'architecture aux États-Unis. Après l'échec de celles-ci, il retourne au Japon pour se consacrer au métier de mangaka (merci wikipédia!).

L'univers qu'il a créé se retrouve dans toutes ses œuvres. Y compris dans knights of Sidonia où de nombreuses références à Blame! sont visibles (TOA industries par exemple). Les dimensions (comprendre "taille") sont toujours sont toujours gigantesques, le cyberpunk ultra futuriste et hyper craignos est omniprésent. Son trait est reconnaissable entre mille (sauf sur knight of sidonia où l'on sent qu'il avait la flemme de faire autant de détails. Où peut être est-ce fait pour rendre sa série plus mainstream? 

En lisant sa mini-bio, on se dit qu'il a bien fait de foirer ses études d'archi: il est bien meilleur pour faire des mangas!

Ses autres séries parues chez nous: 

- Noise: un one shot dans l'univers de Blame. Sorte de préquelle.
- Blame! Gakuen: dans ce one-shot, Nihei s'autorise à faire de l'humour. Pour la collection.
- Bioméga: 6 volumes. Très bonne série, qui se barre totalement en couille pour la conclusion. 6 volumes, à avoir si vous aimez Blame!
- Abara: 2 volumes, le dessin de Nihei est complètement brillant. On ne comprends, comme d'hab', que dalle à l'histoire tant que l'on ne l'a pas relu 13 fois.
- Knights of Sidonia: 14 volumes prévus. La série mainstream de l'auteur. Le dessin est moins abouti que dans les précédentes séries, mais l'histoire est... COMPRÉHENSIBLE!



Plus loin... 

La série a été adaptée en ONA (ce qui veut dire Original Net Animation, du direct to streaming en gros).
Vous pouvez les voir à partir de ce lien:
http://www.dailymotion.com/video/x2g2vz_blame-ona-01_music



Conclusion
Une série à lire absolument pour tout amateur d'anticipation bien hardcore. La messe est dite.

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen

mardi 7 avril 2015

Julia: bouhhh le méchant fantôme!




Imagine les belles jambes que tu auras au bout de cette montée!

Fiche technique


Julia
Auteur: Peter Straub
mars 2015
Bragelonne
L'Ombre
Broché
Prix: 20 euros
Pages: 336

Résumé de Bragelonne


Fuyant un mari abusif, mais surtout le souvenir de la mort tragique de sa petite Kate, Julia s'est installée dans une belle maison au coeur de Londres, croyant y trouver la paix et la sécurité. Mais, peu à peu, les lieux montrent leur vrai visage. Suffoquée par une atmosphère étouffante, effrayée par des vacarmes nocturnes ou par d'étranges silhouettes entrevues en plein jour, Julia se sent menacée de toutes parts. A-t-on décidé de la rendre folle? Qui est cet enfant qui s'acharne sur elle ? Sa seule issue est peut-être de comprendre de quel drame abominable la maison a été le théâtre vingt ans plus tôt... Mais pourra-t-elle affronter la terrible révélation qui la guette?

L'avis de Biname La Canaille

Nouvelle Geekette sur ce blog je ne pouvais pas débarquer ici avec mes romans littéraires, young adult ou pire de la romance. Pour rester dans l'esprit de ce blog, un presque nouveau challenge s'impose à moi: élargir mes lectures pour y intégrer de la SF, Fantasy et dans le cas ici présent de l'horreur.

Ouverture du livre et là je remarque que l'ouvrage est réédité chez Bragelonne. Sa première vie, ce roman l'a vécu en 1976. Ouch, c'est un peu vieillot pour moi et une question me turlupine: l'horreur d'un temps très ancien (oui je sais, j'exagère) peut-il valoir les atrocités visuelles que l'on connaît dans le cinéma? Oui je parle de cinéma car je n'ai pas souvenir d'avoir déjà lu un livre d'horreur, par contre j'ai malheureusement vu les deux premiers Saw et Hostel. Aujourd'hui encore je suis traumatisée, apeurée. Je dois régulièrement faire une cure de Bisounours et de Disney accompagné de crêpes pour soulager mon cerveau de Princesse rose bonbon (la bonne excuse).
Mais revenons à nos moutons, que vaut l'horreur de Peter Straub? Malheureusement dans ce roman, pas grand chose. Disons le platement je me suis LARGEMENT ennuyée. 
Dans ce roman on y retrouve:
  • Une histoire de deuil: Julia a perdu sa fille dans d'horribles conditions. Par la même occasion elle souhaite fuir son mari qui n'est pas très nette, entretien une certaine relation avec le demi-frère de celui-ci et une drôle d'amitié avec la soeur du mari. Julia est malheureuse, inconsolable et à la limite de partir en cacahuète. Je la trouve molle une grande partie du roman et dans les moments où elle est plus vive c'est trop tard pour moi. Elle m'énerve dans son attitude, sa façon de parler, de se confier, ses choix. Tout m'agace.Je ne parle pas des autres personnages, il me gonfle tout autant.
  • Une maison mais une maison hantée c'est mieux. Nous sommes en plein Poltergeist. Ce n'est certainement pas un fantôme vraiment sympa mais là j'ai un soucis avec l'écriture. Pour moi l'auteur n'arrive à mettre en place une tension. Je reprends ma comparaison avec les films d'horreur: ce moment où il n'y a plus un seul son, un seul bruit et juste cet imbécile qui veut absolument aller voir ce qui se passe derrière la porte. Ce moment qui vous rend fou! Vous savez que vous allez hurler d'ici quelques secondes mais vous ne savez pas encore pourquoi. Eh bien dans ce roman, l'auteur n'arrive pas à le traduire en mot. Donc oui il y a des choses bizarres dans cette maison mais rien qui m'a empêcher de dormir pendant la nuit.
  • Reste l'énigme. Que cache réellement cette maison, son secret? Qui est le fantôme, cette âme perdue qui ne veut qu'une chose se venger et massacrer tout le monde sur son passage. J'adore ce fantôme, enfin surtout son passé. Un être d'une cruauté absolue. Une chose qui n'aurait jamais du naître. Le mal personnifié. J'aurai voulu que l'auteur ne parle que de ce fantôme, que de son passé. Il y avait tellement à dire. Peter Straub aurait pu faire une magnifique pirouette et nous proposer un roman qui m'aurait empêcher de dormir. Les quelques passages on nous découvrons le passer de cet être m'ont littéralement glacé le sang. Mais ceci n'est pas suffisant.

Un roman qui passe à la trappe.



samedi 4 avril 2015

Tokyo River's Edge - La série




Fiche technique

Tokyo River's Edge
Date de parution : 24/09/2014 pour le volume 1
Scénario : Yuho HIJIKATA 
Dessin : Akio TANAKA 
Série : Tokyo River's Edge 
Collection : SEINEN DELCOURT
Prix: 7,99€ 

Résumé éditeur

Les trois détectives privés de l'agence excellent quand il s'agit de rétablir la vérité face aux légendes urbaines et autres sombres rumeurs. Rien ne résiste à leurs méthodes, même si elles semblent parfois loufoques et décalées. Quant à leurs clients, drôles ou sordides mais toujours très humains, ils ne laisseront personne indifférent. Tokyo River's Edge est une véritable comédie de mœurs touchante et pleine d'humour.

L'avis du VieuxGeek: excellent  .

Le résumé nous dit "...une véritable comédie de mœurs touchante et pleine d'humour". Et ils ont tout à fait raison. Tokyo river's edge nous fait donc suivre les péripéties d'une agence de détectives. L'un est un ancien flic, l'autre à toujours plus ou moins un pied dans la mafia et la troisième est la jolie secrétaire. Chaque tome est constitué d'une série de mini enquêtes, sans lien les unes avec les autres (du moins, pour le moment). Du coup, chaque volume se suffit à lui même, pas de suspense insoutenable en fin de tome. Le scénariste nous propose des histoires variées, très humaines (genre ça parle de truc d'humain, voyez le genre: les travelos, les légendes urbaines, les personnes disparues, les amours de jeunesse...), souvent drôles et surtout très bien menées.



On aimerait et à la fois on ne veut pas (diantre, quel dilemme!) que les histoires deviennent plus longues, à la manière d'une bonne grosse enquête. On sait que le scénariste pourrait nous pondre une super histoire, et quand on voit avec quel talent il mène les petites, on ne sait pas quoi penser. On ne sait pas trop où l'on va pour l'instant en lisant la série, car il n'y a pas vraiment de fil conducteur. Mais ce n'est en aucun cas un reproche tant on aime se laisser porter par tous ces petits fragments de vie qui font l'histoire. Pour l'instant, 5 volumes sont prévus en France, et la série continue au Japon. Peut être que le format des histoires variera dans les prochains volumes.

Vous pouvez lire du même dessinateur (Akio TANAKA) Coq de combat (prix Angoulême 2005). Une putain de bonne série sur un ado traumatisé qui fini en maison de correction. Mais je vous en parlerai, à vous mes fidèles 3 lecteurs, dans une autre magistrale critique.


Pour finir... 

Allez, on se sort les doigts du cul et on file chez le libraire pour lui lâcher 4x7,99€! Sinon on attend le 6 mai, et on prend le cinquième avec.

mercredi 1 avril 2015

Les gardiens de la galaxie T1 & T2


Iron man fait parti des Gardiens dans le comics.


Fiche technique

Gardiens de la Galaxie (Les)
Cosmic Avengers
2 tomes parus
Bendis, Brian Michael
Pichelli, Sara ;  McNiven, Steve
06/2014 (Parution le 04/06/2014)
Panini Comics
Marvel Now!
Format comics


Résumé éditeur

Tome 1
Alors qu'ils ne sont pas sensés s'approcher de la Terre, Star-Lord, Gamora, Drax le Destructeur, Rocket Raccoon et Groot vont braver cette interdiction et accueillir un nouveau membre : l'Invincible Iron Man. Ensemble, ces héros cosmiques doivent protéger Londres, théâtre d'une invasion d'aliens Badoon. Découvrez en préambule les origines de Peter Quill, alias Star-Lord ! (Contient les épisodes US Guardians of the Galaxy (2013) 0.1, 1-3 ; Guardians of the Galaxy : Tomorrow's Avengers 1(I-II-III-IV) , publiés précédemment dans IRON MAN (V4) 1 à 3, 5 à 7)

Tome 2
Suite à la grande saga Age of Ultron, la mystérieuse Angela apparaît dans l'univers Marvel et croise la route des Gardiens de la Galaxie ! Star-Lord et ses alliés sont ensuite opposés aux armées de Thanos au cours du conflit spatial Infinity. (Contient les épisodes US Guardians of the Galaxy (2013) 4-10, publiés précédemment dans les revues IRON MAN (V4) 7 à 11, 13 et 14) 



L'avis du VieuxGeek: déçu, et pas qu'un peu. 

Et oui: la lecture des deux premiers volumes de cette série laisse une vague impression de... Comment dire? De s'être un peu fait fourrer. En voici les raisons:

Le volume 1 se contente de présenter les personnages formant l'équipe des gardiens, par le biais d'épisodes pas géniaux qui devaient avoir pour vocation de boucher les trous dans les magazines mensuels américains de marvel. L'histoire n'est pas lancée, mais bon, on se dit que c'est une petite mise en bouche pour le tome 2 où l'histoire devrait décoller.
Le volume 2 est une vaste fumisterie. A peine les premières pages entamées, on a l'impression d'avoir loupé 53 volumes entre temps (valeur approximative fixée par l'INSEE). Angela débarque. Qu'est-ce qu'elle fout là? On n'en sait rien. Dans l'édito, les éditorialistes tentent de nous faire un résumé genre "après les évènements survenus dans Machin n°234 puis 254 et dans Truc n°462, et également dans la mini-série des Bordel, les gardiens sont au prises avec Thanos....". On ne comprend que dalle, et ça ne s'améliore pas par la suite. On est parachuté sans parachute au milieu d'une histoire dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants. Marvel et Panini: je vous emmerde. Remboursez-moi!


Les dessins alternent entre bien et nazes (désolé Francavilla, mais je ne t'aime pas comme dessinateur. Tu avais déjà saboté Sombre Reflet de Batman et je ne t'en remercie pas), les persos sont à peine développés pour l'instant (hormis Star Lord), l'ambiance est inexistante vu qu'on a rien bité à l'histoire.

On alterne entre des dessins comme ceux du début de l’article, avec ce genre de merde.


Conclusion

Je viens de vérifier: je possède effectivement le T1 et le 2. Mais un trou noir se situe entre les deux volumes. J'ai adoré le film, et pas vraiment le comics qui ne sert strictement à rien. Gardez vos thunes pour les séries de comics chez Urban ou Delcourt. Eux au moins, ils ne se foutent pas de leur lecteurs.