samedi 9 novembre 2013

Rétrospective: Detroit Metal City





AVERTISSEMENT : langage craignos tout au long de l’article (exemple : « Je vais te violer sale truie bourgeoise »…)


Fiche technique

Auteur : Kiminori WAKASUGI
Editeur : Hakusensha (Japon), 12 bis (France).
Publié de 2005 à 2010
Nombre de volumes : 10
Prix approximatif : 7, 50 €

Hop hop ! Attendez. Allez ici : http://www.youtube.com/watch?v=RkZc2c8gdEE&list=PLUJaoki3owOkNEXYLFO8yN10tu0nQn97K
Mettez le volume à donf’ !


Synopsis

Soichi Negishi est un jeune homme révant de devenir une star de la pop (il est fan de pop suédoise). Il part de sa cambrousse pour tenter de réaliser ce rêve… Mais étrangement, il se retrouve embauché comme guitariste chanteur dans un groupe indie (comprenez : indépendant) de death métal satanique. Il se retrouvera dans toutes les pires situations, tentant de concilier ses aspirations pour la pop et son statut naissant de God Of Metal.



Je ne vous en dit pas plus, ça serait vous gâcher tout le plaisir !


L’avis du VieuxGeek
Un putain de chef d’œuvre sur 10 livres. Une putain de série phénoménale sur 12 épisodes.
FUCK ! cheers cheers cheers


Prêt pour une petite rétrospective ? Allez, c’est parti !


L’animé

Avant de lire le dossier, ou je risque de vous spoiler l’histoire comme un malade, je vous conseil de mater les épisodes (12 x 10 minutes) sur le site : "hinata community online" (http://hinata-online-community.fr/detroit-metal-city/)



C’est bon ? Vous avez maté ? Premier constat : ça cause métal. C’est suffisamment rare pour qu’on le souligne. Mieux encore. Ca cause super mal, et ça c’est drôle. Les épisodes se regardent à la chaine, tant on a envie de voir à quel point Negishi est capable de péter les boulons (mention spécial à l’épisode ou il doit assurer la promo de son CD tout en tentant d’être présent pour fêter l’anniversaire de sa truie… Euh, petite amie présumée).

Bon, ok, la qualité du dessin n’est pas géniale. Mais franchement on s’en tape ! Dans un maga humoristique, ce qu’on veut s’est se marrer. Le cadrage des scènes est lui par contre très original. Les écrans ne sont pas forcément remplis, laissant un cadre noir autour de l’image. Franchement, c’est en regardant les critiques faites à ce manga que je me suis dit qu’il fallait en parler. Personnelement…

L’anime nous emmène jusqu’à la fin du volume 2 (sur les dix sortis en manga papier), jusqu’à la confrontation DMC / Jack Ill Dark [ATTENTION : méga spoiler] où le bonhomme se fera humilier comme le dernier des bons à rien. A se pisser dessus, surtout lorsque Krauser lui tamponne les miches. [FIN SPOILER]

L’histoire est surtout basée sur des sketches, des comiques de situations, plutôt que sur une véritable histoire. Ce qui s’apparente le plus à un fil rouge (toujours dans l’anime) est la relation Negishi/Yuri (la fille qu’il espère se taper) ainsi que les aventures allant avec la notoriété grandissante de DMC.

Bon, vous ne les avez toujours pas vus???




Le manga papier


(Je précise papier, pour les attardés qui pensent que les mangas ne passent qu’à la TV.)

Après avoir mater les DMC en streaming, et étant devenu fan à mort, je me décidâmes à faire fumer la carte bleue et à tout commander sur le net (sur BD Fugue, ils sont biens). Chose étrange, le volume 6 est en rupture de stock… En réalité, les livres ne sont plus édités depuis bien 2 ans (« Quoi, vous cherchez Detroit Metal City ? Mais mon bon monsieur, ce n’est plus édité depuis loooongtemps ! » me dit le libraire). Je l’ai donc pris en anglais, bien qu’étant une bille dans le domaine.

Dans le manga, en peut discerner 4 grands arcs (ou saisons) : la rencontre avec Jack Ill Dark, le festival Project Ill Dark, la rencontre avec Krauser I, et enfin la rencontre avec le fils de Karl Murder. Tout ceci étant entrecoupé des déboires de Négishi, pétant régulièrement des boulards et se transformant en Krauser pour mettre tout le monde d’accord.

Les personnages sont incroyablement drôles. Le frère de Negishi, par exemple, est devenu fan de DMC (bien que ne sachant pas que son frère EST Krauser). Negishi/krauser, lors d’un sketch, le persuade que la coupe au bol est la coupe la plus death metal de la création, car avec cette coupe, sa tête à l’air d’un gland géant. C’est une coupe digne d’un outrage publique. Par la suite, dans un autre volume, il se fait teindre sa coupe de gland en rose pour ressembler vraiement à une teub’. Le dessinateur lui met des mosaïques sur la tête, car trop obscène. Bref, tout est dans ce registre.  Je vous avez dit qu’on allait rigoler !



Vous l’aurez compris, les amateurs de bon goût se tireront dès la première réplique de la manageuse de DMC (une camioneuse dans l’âme : « OH YES ! C’est l’inondation entre mes jambes ! ». « J’ai la vulve qui frétille »).
Les pseudos potes bobo branchés mode de Negishi sont à vomir tellement ils nous rappellent les ploucs de la vraie vie. Heureusement que Krauser n’est jamais loin pour le chatier convenbalement (genre en leur faisant avaler des mollards gros comme un poing, etc.)

Les autres groupes que DMC croiseront ne sont pas non plus en reste. « Poison », un groupe français et son porc de compétition nommé Napoléon (scène de course entre le porc de DMC et Poison inoubliable), « DEAZM » est son scato-métal (eat eat eat my SHIT !)… Des groupes haut en couleur et on regrette qu’ils ne soient que fictifs ! Ma petite blague préférée restera la scène ou Negishi, bouquinant la biographie de Jack Ill Dark et étant persuadé que lui aussi est une victime de la musique lise « la bouche des femmes n’est qu’un fourreau pour y ranger ma bite ». Scène suivante, Negishi entre dans la loge de Jack, et s’aperçoit que la bio était véridique…

En Conclusion, trois mots : GO TO DMC !

N.B: j'ai découvert tout cela sur le site http://www.joueurdugrenier.fr/
Merci Grenier!

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