mardi 19 novembre 2013

La splendeur du pingouin




Fiche technique


Scénario : Gregg Hurwitz & Jason Aaron
Dessin : Szymon Kudranski & Jason Pearson
Editeur : Urban comics
Collection : DC Némésis
Date de parution : 5 Juillet 2013 –
Nb de pages : 144 pages (récit complet + une autre histoire courte)
Prix : 15€


« La splendeur du pingouin » visite les origines du personnage éponyme, au travers d’une histoire d’amour et de ses démêlés avec le chevalier noir. Après Bane (« La revanche de Bane » : http://www.dcplanet.fr/25906-review-vf-la-revanche-de-bane), c’est au tour du pingouin de se retrouver sous les feux de la rampe dans un livre qui lui est consacré.


Résumé

« - Vous… Vous n’allez pas me faire de mal, hein ?
- Nooon. Laissez-moi vous dire ce qu’il se passe. En ce moment… Dans votre monde, votre patron a découvert des incohérences dans vos chiffres de ventre trimestriels. Un peu d’expertise comptable modérément complexe montre que vous lui avez escroqué une jolie petite somme.. Vos parents ont fait un détour imprévu durant leur escapade du week-end. En haut d’une falaise leurs câbles de freins semblent avoir été érodés par la rouille. [...] Et Jenny. Ah, chère Jenny. Un psychopathe en plein délire compte la piquer avec une aiguille infectée […] …en ce moment même. »

Cobblepot n’est peut être pas le plus athlétique, le plus grand des adversaires de Batman, mais certainement le plus intelligent. « Ceux qu’Oswald veut… Oswald l’obtient ».

[ATTENTION : SPOILER]  « La splendeur d u pingouin » visite donc le parcours du pingouin au travers de l’amour qu’il éprouve pour sa mère, de la haine qu’il a pour son père et ses frères, de l’espoir que lui apporte sa rencontre avec Cassandra, et de la sordide désillusion qui s’en suivra… [FIN SPOILER]



L’avis du VieuxGeek : Très bien Very Happy

C’est avec « La splendeur du pingouin » que j’ai commencé ma première incursion dans les Batman en comics. Mieux vaut tard que jamais… Et je m’attendais plutôt à un récit d’action musclé, plein de testostérone, de Bat-Truc qu’on sort de la pochette du slip et de gros méchants vilains faisant leur évasion hebdomadaire de l’asile d’Arkham. Erreur sur toute la ligne ! Mais la surprise fut bonne.

Nous observons dans ce livre de quelles manières le pingouin gère son business, ses relations sentimentales, etc. Le tout s’apparente bien plus à un polar violent et sombre qu’à un récit à la Batman. Il n’y a que peu d’action, et on s’immerge rapidement dans la peau de ce vilain pingouin, détesté et craint de tous (mais nous, on se met à vraiment bien l'apprécier!).  Le tout servi sur un plateau d’argent par le dessinateur Szymon Kudranski (je kiffe ce gars. Je l’ai connu en lisant la nouvelle série Spawn. Pour en savoir plus sur Kudranski, c’est ici : http://www.spawnchronicles.fr/auteurs-dessinateurs/szymon-kudranski/). Au fur et à mesure de l’histoire, on en vient à vouloir que Batman crève et qu’il laisse le pingouin mener sa vie malsaine en paix. Même les plus grands sociopathes ont le droit d’être peinards, non ? Non ? Bon d’accord… N’empêche qu’on s’en fout que Batman l’attrape car, on le sait depuis presque 70 ans, la prison d’Arkham n’a pas de budget pour mettre des cadenas aux cellules.

Un second petit recit est en fin de livre ("Rira bien..."). Sympatoche sans plus. Et niveau dessin, on plonge par rapport à Kudranski...

En conclusion

Vous adorez ce personnage ambigüe qu’est le pingouin ? Vous aimez les polars glauques sans trop d’actions ? Vous allez aimer. Mais si vous cherchez de la baston à outrance, rabattez-vous sur la cour des hiboux (une série excellente, critiquée sur le blog). 
La messe est dite !

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